Kaolack: Grossesses en milieu scolaires la région enregistre 135 cas.
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Pour faire face aux grossesses précoces en milieu scolaire et autres violences sur le genre, un atelier d’informations et de sensibilisation, a été organisé par le groupe de travail pour l’éducation à la santé des adolescents et des jeunes ( GTESAJ) en collaboration avec les acteurs de la protection de l’enfance, les parents d’élèves et les acteurs du système éducatif.
« Si on a pensé mailler tout le territoire, C’est par rapport aux objectifs que nous sommes fixés. Alors nous sommes dans un contexte de violences que subissent aujourd’hui les jeunes: violences physiques, violences morales et psychologique mais surtout des violences basées sur le genre. Les filles sont plus impactés. Alors nous sommes dits à un moment donné les organisations de la société civiles, les partenaires techniques et financiers et des communautés de s’interroger comment faire pour stopper ces violences. C’est pourquoi nous avons dans un premier temps tenter avec le ministère de l’ éducation nationale, le Ministère de la Santé et le Ministère de la Jeunes voire comment faire un plaidoyer sur l’ensemble du territoire pour qu’on puisse dans un premier temps introduire l’éducation à la santé des adolescents dans le curriculum de l’éducation, dans les communautés et autour de la jeunesse », a indiqué Mademba Ndoye, Coordonnateur national des clubs EVF du Groupe pour l’étude et l’enseignement pour la population (GEEP) ce lundi en marge d’un atelier d’information et de sensibilisation.
« Pour l’école il s’agira de demander au Ministère de l’Education nationale d’introduire les modules de santé de la reproduction dans les curriculum de formation des enseignants et aussi dans les programmes scolaires pour que les élèves puissent être formés et sensibilisés afin qu’ils puissent se protéger eux-mêmes de leur intégrité corporelle face à toutes ces violences sexuelles, psychologiques dont ils sont victimes. Faire en sorte avec le Ministère de la Jeunesse comment à travers les bajenu Gox et la communauté faire des activités pour que les jeunes qui ne sont pas à l’école puissent être formés et sensibilisés pour qu’ils puissent éviter ces situations à risques qui les mettent en danger par rapport à ces violences là ; mais faire également en sorte que le Ministère de la Santé puisse prendre en charge tous les cas de victimes de violences basées sur le genre concernant leur prise en charge sanitaire et psychologique », a-t- il ajouté.
« À l’issue de cet atelier nous comptons avoir l’engagement de la communauté pour accompagner ce groupe de travail pour qu’on puisse arriver en terme de nos objectifs. Le résultat des enquêtes du GEEP montre que les chiffres font froid dans le dos sur les grossesses précoces en milieu scolaire. En 2020 il y’a eu 1315 grossesses précosses qui ont été enregistrées au niveau du pays, sur 872 établissements. Pour la région de Kaolack on a eu 10% ce qui fait au total 135 grossesses précoces enregistrées entre 12 voire 17 ans. Les raisons c’est que Kaolack est une ville carrefour pratiquement beaucoup de camionneurs passent par là mais également une ville où il y a une floraison des jakartamens », a conclu Mademba Ndoye.
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