Instabilité du ministre de l’Éducation nationale : Abdou Faty Sg du Sels/ Authentique dit regretter le départ de Mamadou Talla

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Le Ministère de l’Éducation nationale du Sénégal, a connu quatre en dix (10) ans. Il est devenu l’un des ministères les plus instables du pays sous le magistère du président Macky Sall, car ayant enregistré quatre ministres notamment Ibrahima Sall, Serigne Mbaye Thiam, Mamadou Talla et Cheikh Omar Hanne. Cette instabilité pour un ministère aussi important avec tout ce qui représente pour un pays, ne laisse pas indifférent le Secrétaire général de Sels/Authentique, Abdou Faty. Ce syndicaliste, prenant part le jeudi au séminaire sur la rentrée des classes de 2022-2023, dit regretter le départ de Mamadou Talla à la tête de l’Éducation nationale.

 

Abdou Faty, le Secrétaire général du Sels/Authentique, ne partage pas les remaniements ou changements intempestifs qui sont notés Ministère de l’Éducation nationale où à l’espace de dix ans, quatre ministres ont été nommés. «C’est un peu regrettable le départ de Talla. Parce que l’éducation quand-même doit être épargnée des jeux politiques, doit être épargnée des jeux de chaise. Parce que c’est exactement important, ça doit être une priorité pour un pays. Comme le dit l’adage qui veut suicider son peuple, néglige l’éducation. Or si nous ne faisons rien, laissons l’éducation entre les mains des politiciens ça peut être une difficulté», a-t-il lancé à l’endroit de celui à revient le droit discrétionnaire de nommer les fonctions civilo-militaires au Sénégal. Ainsi, dira M. Faty, «Nous prenons acte de son départ, nous prenons acte de l’arrivée de Monsieur Hane et nous pensons qu’il va s’inscrire dans le même sillage».
À la question de savoir quelles sont les chantiers qui attendent le nouveau ministre ? Le syndicaliste évoquera la consolidation comme une des principales attentes pour le secteur de l’enseignement. «De consolider le partenariat qu’il  nous prend effectivement comme des partenaires pas des faire-valoir, d’être à l’écoute des uns et des autres et également d’être notre porte parole par rapport », a-t-il conseillé à Cheikh Omar Hane.
Le syndicaliste en chef du Sels/Authentique,  a  relativement apprécié positivement la tenue de la première rencontre entre le nouveau ministre et les acteurs du système éducatif du Sénégal. « C’est vrai que ce séminaire là, est normal mais malheureusement c’est venu un peu tard. Il fallait le faire très tôt malheureusement également on est victime des jeux politiques. Mais mieux vaut que jamais! », a-t-il commenté reconnaissant «Ça vient à son heure parce que c’est un moment de bilan. Si on tire les leçons objectivement, on peut quand-même entamer l’année scolaire sereinement ». «Mais si nous tirons pas les bilans tels objectivement, on peut aller vers les difficultés », a prévenu le Secrétaire général du Sels/Authentique. Abdou Faty s’empressera de réclamer, «Ce que nous attendons de ce ministre, c’est que très rapidement de manière endogène qu’on règle les problèmes de l’éducation. Les problèmes liés à la gouvernance locale de l’éducation, les problèmes liés aux réformes, les problèmes liés également aux arrêtés qui sont au Ministère de l’Éducation».  «Et ce qu’on attend de lui qu’il soit notre porte parole au près des autres ministres; le ministre de l’Urbanisme, le ministre des Finances, le ministre de la Fonction Publique. Maintenant s’il le fait il n’y a pas de souci et travailler dans la dynamique de Talla à savoir un climat apaisé avoir un bon rapport avec les partenaires sociaux que nous sommes», . a vivement défendu la tête de file du Sels/Authentique .
Ainsi Abdou Faty a adressé un message aux parents pour cette présente rentrée des classes. «L’appel que je lance c’est dire aux parents de mobiliser les enfants et aux parents qui sont également dans des zones déshéritées de tout faire pour que les écoles en crétins comme on dit, des écoles abris provisoires soient disponibles parce que nous les enseignants, le 3 octobre nous serons tous dans nos postes respectifs», a-t-il rassuré en marge de l’ouverture de ce séminaire sur la rentrée des classes, tenu le jeudi à Dakar.

Par Senpresse.net 
 

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