Agression de la députée Amy Ndiaye Gniby: Les femmes de Benno montent au créneau et annoncent des plaintes collectives contre Massata Samb et Mamadou Ndiaye

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24 heures après la violence exercée hier à l’hémicycle contre la députée maire, Amy Ndiaye Gniby, le Mouvement national des femmes de l’Alliance pour la République (Apr), a reagi ce vendredi à travers un point de presse pour non seulement dénoncer l’attitude des deux députés bourreaux de leur camarade de parti mais aussi pour annoncer des plans d’actions pour venger l’édile de Gniby. 

 

C’est une forte mobilisation que les femmes du parti du président Macky Sall, ont démontré ce vendredi matin au sein de leur siège sis à Mermoz pour se prononcer sur l’actualité relative à l’agression du parlementaire Amy Ndiaye.
« L’Assemblée Nationale du Sénégal, a été en ce premier jour du mois de décembre, le théâtre de violences inimaginables de la part de deux députés envers l’honorable Amy NDIAYE, membre de l’Alliance pour la République et du Groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, à l’occasion de la séance prévue pour l’examen du projet de budget du Ministère de la justice.
S’il est vrai que nous sommes des politiques, et que nous sommes membres de la coalition BBY et de l’APR, notre propos de ce matin est celui de la mère, de l’épouse, de la fille, c’est-à-dire que nous intervenons dans ce débat simplement en tant que femmes », a déclaré Awa Ndiaye responsable du mouvement des femmes de l’Apr en marge de la rencontre avec les professionnels des médias soulignant « En tant que femmes nous avons été agressées, humiliées dans notre chair et notre âme ».
« Nous sommes toutes des Amy ndiaye », entonnera-t-elle. Non sans dénoncer le comportement des deux élus de Yewwi Askan wi, Mme Ndiaye renseigne: « Cette agression d’une rare violence a été perpétrée par deux députés de YEWI ASKANWI, se prévalant du PUR dont Moustapha SY est le président d’honneur ».
« Tandis que l’un des députés assenait à
« ‘Honorable Amy Ndiaye une violente gifle, l’autre lui donnait un coup de pied au ventre, entrainant son évacuation immédiate en urgence dans une structure sanitaire de la place par les Sapeurs-Pompiers », a-t-elle rejoué le film.
Poursuivant la lecture de leur déclaration, la députée de Benno révélera que « L’usage de la force contre ces libertés constitutionnelles, qui sont en plus garanties aux députés de par leur immunité parlementaire, a été douloureusement ressentie par tous les Sénégalais qui ont vu défiler ces images d’une rare violence et d’une lâcheté d’un autre temps ». « L’Assemblée nationale du Sénégal étant signataire des Conventions internationales et régionales contre les violences faites aux femmes et responsable de l’élaboration des lois, ne saurait être le théâtre d’une aussi ignoble agression devant le garde des sceaux ministre de la justice, au moment où notre pays, à l’instar de la Communauté internationale, célèbre la Campagne des 16 jours d’activisme pour l’élimination des violences faites aux femmes et surtout quelques jours après que notre pays ait accueilli sur son sol la deuxieme Conférence Internationale des hommes
sur la masculinité positive »,  a-t-elle rappelé avertissant, « Nous prenons à témoin I’opinion internationale et nationale, les associations de défense des droits de l’homme et des femmes, les chefs religieux que tout ce qui arrive à notre sœur Amy NDIAYE ils (les députés Massata mbedj Samb et Mamadou chakishan Niang) en sont les seuls responsables ».
Plaintes collectives en vue
« Nous demandons à notre sœur de porter
plainte et que la justice soit faite pour que plus jamais de telles violences ne se reproduisent », encouragent-elles la mairesse de Gniby de faire. Toujours dans le même registre, la porte parole du jour, interpellera, « Nous attendons aussi de l’Institution parlementaire des mesures immédiates de correction en l’encontre des députés agresseurs, et de protection de la liberté d’expression de toutes et de tous les parlementaires ».
« Nous lançons un appel à toutes nos sœurs, celles de l’opposition, de la société civile, celles des villes et des campagnes à rester mobiliser pour que de tels actes ignobles et barbares ne se reproduisent plus ni dans la rue ni à l’Assemblée nationale », a-t-elle lancé annonçant. « Ensemble nous n’exclueons pas d’élaborer un plan d’action de visites des chefs régionaux, de plaintes collectives et de marches nationales pour sauver les femmes mais également sauver l’institution parlementaire dont les principes fondamentaux sont foules au pied ».

Par Senpresse.net

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