La démocratie c’est le fair-play (Par Ibrahim Bodhewel)
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Un homme a été élu à la magistrature suprême au Sénégal. C’est la démocratie, fut-il un populiste
Fut-il un xénophobe
Fut-il un ange
Fut-il un démon
Fut-il un musulman
Fut-il un païen,
Un chrétien,
Un mécréant, un patriote, etc
A mon sens il n’a pas été élu pour son courage, sa persévérance, sa bonne étoile.
Non ! Loin
Il n’a pas été élu que parce que seulement, je dis bien « seulement » pour une raison ou une autre.
A mon humble sens il a été élu parce que la chance,de manière équitable, a été donnée à toutes les sénégalaises, à tous les sénégalais souhaitant manifester leur souhait souverain, ne souffrant d’aucune équivoque, à confier leur destinée à un homme.
Pour une période donnée.
C’est une leçon à toutes les nations plus ou moins développées que le Sénégal mais élèves en ce qui concerne le respect du choix de leurs citoyens en matière électorale.
Si les citoyens choisissent un voleur concédons-leur leur choix.
S’ils optent pour une personne quels que soient les préjugés à lui prêtés à tort ou à raison, les institutions de la République quant à elles sont tenues de le respecter.
Les électeurs sont libres de juger en bien ou en mal les Postulants. Pas les institutions de la république.
Ces dernières, elles il faut le répéter ont et auront la responsabilité régalienne d’appliquer la politique publique décidée par le postulant devenu chef de l’Etat même si les électeurs le désavouent lui et son équipe gouvernementale.
Ne serait-ce qu’à une demie journée de la fin de son magistère. À la tête de l’Etat.
Ça y va de la vitalité du pays en tant qu’Etat mais surtout en tant que Nation.
C’est ce que le Sénégal nous enseigne depuis belle lurette. Et le contraire est à reporter aux calendes grecques.
Bodhewel Timbo
Reporter à Senpress
ibrahimbodhewel@gmail.com
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