Kaolack : les maux de l’école inclusive Serigne Aliou Cissé.

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L’école élémentaire inclusive Serigne Aliou Cissé située au quartier Sam, appartenant à l’Inspection de l’Éducation et de la Formation de Kaolack (IEF/commune), dans le cadre d’un projet pour l’éducation inclusive, expérimente depuis 5 ans l’insertion d’élèves qui souffrent de déficience visuelle avec leurs camarades voyants. Cette initiative de Sightsevers émane du ministère de l’Education nationale à travers la direction de l’enseignement élémentaire. Mais des écueils, ils n’en manquent pas.

“Cette école inclusive Serigne Alioune Cissé est une école qui a commencé à prendre en charge les élèves vulnérables tels que les non-voyants, les mal-voyants, les handicapés physiques et les albinos car l’éducation est un droit consacré à tous les enfants du monde. C’est pourquoi, le ministère a installé ces écoles inclusives à travers le pays mais la prise en charge de ces enfants pose énormement de problèmes liés à leurs besoins spécifiques. Non seulement par rapport à leurs matériels didactiques et pédagogiques parce qu’ils n’écrivent pas sur les cahiers, utilisent que des poinceaux, du Braille et des tablettes”, a relaté Bara Guèye, président du comité de gestion de ladite école.

“L’autre aspect, c’est la prise en charge sociale qui fait qu’aujourdhui l’établissement souffre. Cela est lié au transport des enfants déficients visuels, car ils font la navette entre l’école et leur maison, ce qui n’est pas facile pour eux et leurs parents dont la plupart ont de faibles revenus. Donc si on ne les assiste pas, ils risquent de retirer leurs enfants. D’ailleurs, nous avons commencé à enregistrer de bons résultats avec un élève non-voyant du CM1 qui a été primé lors de la journée de l’Excellence organisée le samedi dernier”, a ajouté M. Guèye.

“Nous avons mis en place une cantine pour eux. Ainsi, les mardi et jeudi, ils mangent à l’école qui n’a pas les moyens pour couvrir toutes ces dépenses. Nous sommes déjâ au mois de Mars alors qu’aucun partenaire ne s’est signalé. Nous pensons que si ces enfants sont soutenus, c’est sûr qu’ils iront loin”, a-t-il relaté.

Face à cette situation, les parents d’élèves sollicitent les bonnes volontés particulièrement le nouveau maire de la commune de Kaolack, Sérigne Mboup, pour une solution. Sinon, le taux de performance que s’est fixé les autorités éducatives de la région risquerait de ne pas être au rendez-vous.

Par Senpresse.net