Kaolack : Le collectif de 109 maires répartis dans 29 départements du Sénégal disent halte à leur marginalisation …

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Face à la presse ce dimanche à Kaolack, les maires en brassards rouges tous membre de l’association dénommée « le collectif des maire pour la défense des intérêts des communes », étaient montés au créneau pour dire halte à la marginalisation des maires. 

« Le collectif des maires pour la défense des intérêts des communes est mis sur pied le 5 Décembre 2023 et la trouvé l’adhésion de 109 maires répartis dans 29 départements du Sénégal. Cette adhésion systématique en moins d’une semaine témoigne de toute l’importance et l’espoir que cristallise ce collectif. En effet, devant le manque de dynamisme de nos structures faîtières à défendre les intérêts des maires et l’absence de décisions des autorités compétentes surtout passage à l’Assemblée Nationale, nous avons jugé nécessaire de mettre en place ce nouveau cadre d’échanges et de réflexions interactif afin de porter un plaidoyer fort pour nos collectivités territoriales », a indiqué le porte-parole du jour du dit collectif , Mbaye Tine .
Selon M. Tine, « Sénégal a connu une belle trajectoire en matière de décentralisation et surtout sous le magistère de Son Excellence, Macky Sall qui de par sa vision éclairée a mis sur place de nombreuses réformes dont les plus importantes sont l’acte III de la décentralisation et l’élection des maires au suffrage universel direct. Parallèlement à ces réformes phares de nombreux instruments de financement ont été également mis en place », a-t-il rappelé.
« Toutefois ces avancées notoires contrastent avec d’énormes difficultés d’ordre conjoncturelle et structurelle qui paralysent le développement de nos collectivités territoriales. Il s’agit principalement : De la non effectivité du PACASEN rural malgré les engagements et les instructions du président de la République à l’occasion de la journée nationale de la décentralisation tenue le 11 Décembre 2022 qui avait annoncé 20 milliards dès début 2023.
Le retard dans le transfert des fonds aux collectivités territoriales qui doit se faire au plus tard le 31 mars de l’année budgétaire.
La non effectivité du renforcement et de la revalorisation du statut de l’élu territorial. La non effectivité de la mise à disposition d’une indemnité forfaitaire de déplacement en lieu et place des véhicules de fonction aux maires à l’image des députés, des membres du HCCT et autres fonctionnaires de L »État entre autres. la non effectivité de la mise à disposition de passeport diplomatiques aux maires leur permettant de Développer davantage la coopération décentralisée. Fort de ce constat, le collectif invite son Excellence le président de la République ainsi que les autorités compétentes à prendre les mesures urgentes que sont: le report de l’arrêt des engagements et des liquidations jusqu’au 29 Décembre. Le paiement sans délais des age.ts de la CEL et des ristournes. Le paiement sans délais des agents du FERA et de XEYU NDAW GNI mais aussi la revalorisation du statut des maires et de leurs adjoints surtout à envisager a moyen terme plus d’équité dans l’intervention des structures de l’État comme le PUDC, LE PROMOVILLE, L’AGETIP, ADM , le PNDL et le PROCASEF », a plaidé Mbaye Tine maire de la commune de Taïf.

Par Senpresse.net/Kaolack

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