Droits humains au Sénégal: Agora Gra-Redep partage l’atelier de restitution avec une vingtaine de représentants d’organisations de la Société civile

Read Time:2 Minute, 9 Second

La Coalition nationale des associations et Ong en faveur de l’enfant (CONAF), a abrité le vendredi 19 mai 2023 dans ses locaux sis à Liberté 6, la réunion entre le Groupe Agora Gra-Redep et une vingtaine de représentants d’organisation de la société civile sur l’atelier de restitution. La réunion dirigée par le président du Groupe Agora Gra-Redep, Gaspard Onokoko Onosal, assisté par son assistante Mme Mamy Ngom, a tourné autour des points notamment le renforcement de capacité des acteurs des droits humains, le renforcement de la stabilité des organisations des droits de droits entre autres. En effet, au cours de cette rencontre, après le compte rendu de l’atelier de restitution, des discussions entre représentants ont permis de soulever certains sujets relatifs aux droits humains. Les différents intervenants ont entre autres, posé des questions sur les traités internationaux que le Sénégal a ratifié. La situation,  des enfants de la rue au Sénégal, a refait surface dans les débats. Pour d’aucuns, le phonème des enfants de la rue n’est pas encore complètement éradiqué dans les rues des grandes villes. Les enfants en situation difficile, continuent toujours de fréquenter les rues.

La question de la criminalisation du viol mise en vigueur depuis quelques années, a été soulevée. Elle a beaucoup intéressé les participants. Car, aujourd’hui, constatent-ils cette loi est d’actualité avec l’affaire Adji Sarr et le leader de Pastef Ousmane Sonko. Sur ce, il a été relevé comme quoi il y a des défaillances dans l’application entière de la loi.  Dans les discussions, un intervenant a laissé entendre qu’il y a parfois des vices de procédures qui font que certaines plaintes de viol s’effondrent devant la justice. Sur ce, également ce dernier a souligné qu’il faudra en amont travailler dans la sensibilisation des jeunes filles et leurs parents. Le rôle des « Badiène gokh » est prépondérant dans la promotion de la loi incriminant le viol. Il a été retenu qu’une fille violée doit en amont se rendre à la police ou à la gendarmerie avant d’arriver chez le gynécologue.

Ainsi, la situation politique tendue au Sénégal a été abordée dans les discussions. Mme Mamy Ngom de Agora Gra-Redep a informé que lors de l’atelier de restitution, les élections présidentielle de 2024 n’ont pas été occultées. Mieux, renseigne-t-elle, les 45 personnes qui ont pris part à cet atelier, sont d’accord d’harmoniser leurs plans pour participer en tant qu’observateurs de ces joutes.

En conclusion Gaspard Onokoko Onosal a félicité les représentants des organisations de la société civile en fin de travaux pour la qualité des échanges fructeux qui ont eu lieu.

Happy
Happy
0 %
Sad
Sad
0 %
Excited
Excited
0 %
Sleepy
Sleepy
0 %
Angry
Angry
0 %
Surprise
Surprise
0 %

Average Rating

5 Star
0%
4 Star
0%
3 Star
0%
2 Star
0%
1 Star
0%

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Previous post Drame à Bignona: Un Asp tué par des voleurs à Badionkoto
Next post Tension socio politique au Sénégal Sans criminel, pas de crime! (Par Abdou Sané)