COP28/ LA SOCIETE CIVILE SECOUE DUBAI EXPO 2020 COMME JAMAIS

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Plusieurs organisations de la société civile dont L’Aliance Panafricaine pour la justice Climatique PACJA, ont appelé samedi à un financement supplémentaire et immédiat pour le nouveau fonds pour les pertes et dommages, ainsi qu’à la fin des subventions à l’industrie des combustibles fossiles.

Les manifestations publiques sont rares aux Émirats arabes unis, mais l’ONU et les Émirats arabes unis ont convenu avant la COP28 que la liberté d’expression serait autorisée.

Ainsi plusieurs centaines de militants de l’environnement mais aussi des droits humains se sont rassemblés, samedi, à Dubaï, dans la «zone bleue» sous contrôle des Nations unies.

Quelles sont les avancées des discussions sur le futur Fonds pertes et dommages, victoire historique de la COP 27 après des décennies de blocage, et qui devrait être mis en place à la COP 28 ? Répondra-t-elle aux attentes des pays vulnérables qui plaident en sa faveur depuis des années ? Les négociations permettront-elles de dépasser les clivages Nord/Sud ? Quelles sont les dynamiques à l’œuvre entre gouvernements autour de la réforme du système financier international pour répondre aux besoins des populations les plus durement touchées par l’urgence climatique ? Les attentes des ONG seront t-elles prises en compte? Des questions cruciales qui méritent des réponses claires, Car une prise en compte effective dans les négociations des populations les plus durement touchées par les pertes et dommages s’impose: populations vulnérables, femmes, les jeunes. Il est important d’arriver à débloquer au plus vite les discussions et nécessaire de démontrer aux populations en première ligne de l’urgence climatique, que leurs appels de détresse ont enfin été entendus. Le Fonds ne doit pas rester une coquille vide.

Oui, car le temps presse. Rien qu’en 2022, les événements climatiques extrêmes survenus dans les pays en développement ont causé plus de 109 milliards de dollars de pertes, une facture bien lourde pour le continent qui ne contribue qu’ à 4% des émissions de gaz à effet de serre.

D’où le principe de pollueur-payeur au sommet sur les financements innovants pour le climat exige par les manifestants en ces termes: What dou you want, Que voulez vous? Climate justice, la justice climatique, When do you want it, quand la voulez vous? Now, now, maintenant maintenant. We go to Africa, Keep your promese, adaptation our survival, tenez vos promesses, l’adaptation notre survire, entre autres slogans.

Dr Augustine Njamnshi Président du comité des affaires techniques et politiques du Conseil d’administration de la PACJA révèle que »des sources de financement innovantes à portée de main, pourraient selon ces militants de l’environnement, mobiliser des sommes conséquentes pour répondre aux besoins des pays les plus durement touchés par le changement climatique. »C’est d’ailleurs l’un des sujets-phare du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial tant exigé.

Rappelons que ce rendez-vous, qui réunit représentants des États, lobbyistes et autres acteurs de la société civile, est consacré à la discussion de la menace climatique à laquelle est exposée l’humanité.