Bambilor: Dicory Baldé, l’histoire terrible d’un jeune handicap sénégalais laissé à lui-même au pays de la Teranga

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Le sort terrible d’un jeune ouvrier et journalier ferrailleur de la SOCABEG.
Après ses études coraniques à l’âgé de 17ans et orphelin de père, le jeune Dicory Baldé voudrait trouver du travail pour subvenir au besoin de sa maman au village.
Ainsi, il est allé voir un certain Malick ouvrier ferrailleur pour apprendre le métier. Nous sommes dans les années 2017. Très inspiré et engagé dans le travail, Dicory ne pouvait continuer dans l’apprentissage non énuméré au moment où sa mère était dans le besoin et sans aucun soutien au village. Raison pour laquelle, le jeune talibé s’est lancé à la recherche d’un travail. C’est ainsi qu’il a été recruté comme journalier dans une entreprise : SOCABEG. Un jour au chantier, il lui est arrivé un accident qui lui a valu l’amputation de ses deux jambes et sa main droite. Depuis le jeune homme qui rêvait de devenir un jour un footballeur professionnel a vu ses rêves transformés en cauchemar. IL a été admis à l’hôpital principal par l’entreprise qui a pris en charge l’hospitalisation. Mais ce qui est grave, l’entreprise avait dégagé toutes ses responsabilités et n’a voulu prendre aucun engagement. En plus profiter de la vulnérabilité du jeune homme, sans doute avec la complicité de la direction de l’hôpital principale, le nom de l’entreprise n’apparaitra sur aucun document servi par l’hôpital. Sans père et sa maman au village et sans moyen Dicory reste depuis presque quatre ans sous la tutelle et soutien de son marabout qui a fini de tout tenter pour trouver un partisan des actions humanistes mais en vain.
Cependant des promesses ne manquent pas car le premier magistrat de la commune de Bambilor en l’occurrence Monsieur Ndiagne Diop qui il y’a quatre mois déjà avait promis «de lui trouver une maison et d’amener sa mère auprès de lui». Ce qui à l’époque avait suscité beaucoup d’espoir.
Mais quatre mois après ça reste toujours à l’état de promesses. Dans une cérémonie d’inauguration d’un Daara à Bambilor, le maire avait encore dit devant l’assistance, en montrant une chaise roulante électrique dont le prix selon ses mots «est d’un million huit cent mille franc », qu’il « a commandé pour Dicory ». Mais, jusqu’à ce jour absolument rien. Aujourd’hui nous interpelons les bonnes volontés de la commune sur le cas Dicory Baldé.
En effet en longueur de journée des acteurs politiques ne cessent de nous vendre leurs actions de solidarité à travers des actions sociales et pour le cas Dicory Baldé que des discours.

Pourtant vu son état de santé et sa situation sociale, il mérite une bourse sociale, la carte d’égalité des chances, la couverture maladie universelle…
Mais aucun acte n’a été posé dans ce sens et les tentatives selon ses proches ont été vite freinées par l’exigence de papier administratif. Dans quelle commune nous-sommes pour ne pas dire dans quel pays?
En effet, selon certaines sources des députés, des ministres, des directeurs généraux et des célébrités auraient bénéficié du foncier de la commune de Bambilor.
Alors on se demande en quoi ils sont plus méritants qu’un jeune qui n’a aujourd’hui que sa foi pour vivre.

Par Baye Thierno Ka/Senpresse.net 

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