Après Mimi Touré, Niasse, Idrissa Seck, … : Macky Sall dans le même tempo de la surenchère que Ousmane Sonko et Yewwi Askan wi

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Enfin de compte vue les discours musclés de part et d’autre entre les coalitions Yewwi Askan wi et Benno bokk yakaar, il est difficile de penser qu’il y aura une désescalade. Alors qu’il était très attendu à ramener le calme dans cette période de vive tension électorale avec l’invalidation de la liste nationale des titulaires de Yewwi Askan wi par le Conseil constitutionnel, le président Macky garant premier de la stabilité du pays, a jeté les cheveux dans la soupe depuis Paris où il prenait part au Conseil ministre de l’OCDE. Le patron de Benno bokk yakaar n’a pas rassuré les sénégalais surtout certains membres de la Société civile sénégalaise qui prêchent une solution d’inclusion de tout le monde pour aller aux élections de juillet prochain. Macky Sall qui a pris en main rappelons-le les investitures après une douche froide de sa coalition lors des locales, ne semble pas desserrer l’étau dans sa volonté de réduire l’opposition à sa plus simple expression. En effet le leader de Benno qui est dans cette posture d’anéantir toute velléité de l’opposition depuis les emprisonnements de Karim Wade et de Khalifa Sall et ensuite du filtre du parrainage pour barrer et priver des leaders candidats de l’opposition à participer à la présidentielle de 2019, demeure la même personne et personnalité. Il ne compte pas aller aux élections législatives avec la principale force politique de l’opposition et son principal opposant Ousmane Sonko tête de la liste nationale invalidée de Yewwi Askan wi. Face aux médias français qui l’interviewaient au lendemain de la manifestation réussie de Yewwi Askan wi à Dakar, le président Macky Sall a montré un discours de fermeté à l’endroit de Ousmane Sonko et Cie. Pis, il a averti à qui voudraient tenter d’empêcher les élections de se tenir le 31 juillet 2022. « Dire qu’il n’y aura pas elections ça c’est devant nous ». Telle est la fermeté dans du discours du président Macky Sall en réponse à une question de nos confrères français sur les menaces de l’opposition Yewwi Askan wi. Et ce discours guerrier et menaçant du premier des sénégalais depuis l’étranger semble requinqué la grande coalition Yewwi Askan wi qui a sitôt réagi en annonçant une nouvelle manifestation pour le 17 juin. Comme pour nous, ces discours de défiance et de menaces, n’augurent pas un lendemain de désescalade de la tension électorale.

En tout état de cause, les graines d’un affrontement sont en train d’être semées de part et d’autre de par les discours violents qui polluent déjà l’atmosphère politique. Et les sorties désastreuses du député Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly actuellement arrêté et de Ahmeth Suzane Camara appelant à tuer Ousmane Sonko, illustrent à suffisance que les conditions d’aller aux élections législatives paisibles et transparentes ne sont pas encore réunies d’où la sagesse et la grandeur de la cohésion voudraient que le scrutin du 31 juillet prochain soit reporté afin de trouver des solutions devant inclure à toutes les coalitions d’aller à ces législatives.

Par Senpresse.net