Monsieur le président, Son Excellence, saisissez cette perce même si elle est fragile! (Par Arfang Souleymane SANÉ)

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Il y a une rupture de confiance entre le président Macky Sall et les 20 candidats aujourd’hui « spoliés » par un décret très controversé et une loi « celerate » de l’assemblée ». Difficile vue la montée de la surenchère et de la détermination d’une partie du peuple, à réussir l’appel au dialogue. Le président Macky Sall qui est « out » à partir du 2 avril, constitutionnellement, n’aura pas non seulement la légalité encore moins la légitime, d’engager le peuple à un autre dialogue au palais. La situation qui prévaut actuellement au Sénégal ne lui garantie point, une régénération devant lui permettre d’être légal et légitime. Même si les dé ne sont pas encore pipés pour lui vue que le Sénégal a une tradition de sursaut patriotique de surpasser les événements et les tensions à une période où le monde pensait c’est fini cette fois pour le pays de la Teranga. Le président Macky Sall jamais aussi abandonné par de la quasi totalité des forces vives de la nation et de la communauté internationale, n’est plus le maître. Doit-il tirer toutes les conséquences de la présente situation qu’il a lui même et ses députés et du Pds ont créée et prendre une décision finale et salutaire pour le pays? Où doit-il s’entêter comme il est de coutume de faire depuis son arrivée au pouvoir à satisfaire les desiderata des faucons du palais en fonçant quoi qu’il lui coûte et lui coûterait? Ces questions ont toutes leurs pesanteurs dans la balance du locataire du Palais de « Roum ». C’est lui seule qui détient la solution de decrispation.
Pressenti dans des hautes fonctions internationales notamment onusiennes après son départ du pouvoir, le président Sall semble vue ce qui passe au Sénégal en voie de tout perdre. Si on n’arrive pas à s’entendre au moins si le président Macky Sall ou le peuple, un d’eux n’abandonne pas. Les lendemains du pays sont l’incertitude. Et la preuve, l’engagement des organisations syndicales de tous secteurs d’activité confondues et de la société civile à la lutte déclenchée par les 20 candidats le dimanche 4 février, illustre à suffisance que les choses peuvent être différentes de mars 2021 et juin 2023.

Monsieur le Président, Son Excellence, écoutez le Peuple! Il vous reste encore une perce si fragile à saisir pour sortir du trou.

Au Sénégal, les hommes passent les institutions demeurent!

Arfang Soumeymane Sané

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