Forum Paix et Sécurité: Le président Macky Sall a appelé à « l’apaisement des espaces politiques nationaux »

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Présidant la cérémonie de l’ouverture du Forum Paix et Sécurité de Dakar, hier lundi 24 octobre 2022, le président sénégalais, Macky Sall a évoqué entre autres les sources des conflits en Afrique. Le président de l’Union africaine (UA), non sans minimiser les causes internes dans les pays africains qui découlent souvent à des violents soubresauts, Macky Sall appellera dans son discours « l’apaisement des espaces politiques nationaux ».

« Il faut une convention de la paix, la stabilité du continent. L’Union africaine a déjà engagé ce débat, taire les armes (…). Mais il faut faire taire les armes et s’attaquer aux causes profondes de l’instabilité du continent », a plaidé le Chef d’État sénégalais, Macky Sall en marge de l’ouverture de ce Forum international sur la paix et la sécurité en Afrique. À en croire, M. Sall, « Parmi ces causes, on peut noter les changements inconstitutionnels qui peuvent être des coups d’État militaires mais ça peut être des changements provoqués de l’Intérieur ». « Et tout cela constitue des facteurs surquels nous devons travailler pour assurer la stabilité des pays qui est le gage en tout cas pour une sécurité durable de l’Afrique », a-t-il plaidé appelant « Il faut également refuser de servir de relais aux ingérences étrangères sur le continent. Ce qui participe à fragiliser nos Etats et rend inefficace l’action de nos institutions régionales ». Mieux lancera-t-il, « Il faut aussi apaiser les espaces politiques nationaux par la promotion du dialogue, de la concertation de même que le partage du pouvoir car en réalité toute la finalité c’est la gestion du pouvoir ». « Il faut noter c’est l’un des facteurs de stabilisation du continent. C’est à ce niveau que la promotion du dialogue de la Concertation puissent permettre d’assurer une stabilité du continent. Il nous faut aussi nous focaliser (…) sur les défis fondamentaux de l’heure à savoir le développement humain, le développement économique », dira le président Macky Sall. Qui suggère, « Évidemment il faut des efforts des États au niveau intérieur, effort au niveau de la communication des ressources nationales, efforts dans la bonne gouvernance des ressources, efforts dans l’affectation des ressources aux préoccupations essentielles des populations, efforts dans la construction de nos armées »

Ainsi, soutient-il, « Nous devons avoir des armées capables d’assurer la défense de nos territoires et l’indépendance de nos États, efforts dans la mise à niveau des forces de sécurité pour lutter efficacement contre les trafic transfrontaliers, trafic de drogue, trafic de bois ».

« Dans ce qui nous concerne, mais également pour stabiliser les espaces politiques. Ça me paraît essentiel et à cela il faut ajouter bien attendu le développement de notre foi parce que on a une population extrêmement jeune, une population nombreuse qui est pressée, il faut répondre à cette demande pressante de la population. Il faut éduquer les populations, (…) Qand on ne donne pas une formation adéquate, on a une illusion devant nous et un risque de déflagration majeure. L’éducation, la formation, la promotion de l’entrepreneuriat, l’emploi bien entendu constituent des facteurs de stabilité », a-t-il prévenu déduisant « Ça, ce sont des préalables par rapport à la gestion régionale de la stabilité du continent et il faut effectivement comme l’a rappelé (…) que le partenariat avec nos partenaires extérieurs au continent se fasse sur la base de la demande de l’Afrique sur la base des analyses que nous mêmes nous faisons ». Poursuivant le président Sall révélera: « Un exemple pour terminer, nous avons au niveau de l’Union africaine une architecture de paix. Nous avons également mise en place une force, Barkane dans les cinq régions où on demande à chaque région de pouvoir mobiliser à tout moment 5000 soldats qui sont capables d’intervenir ». Avant de reconnaître, « Plus ou moins on est tout à fait au point même si du point de vue théorique du point de vue de tout ce qui peut faire l’architecture tout est fait, les soldats existent aussi, la volonté de combattre le terrorisme existe. Le seul couac c’est le financement de cette opération. Comme l’Afrique a un problème moyens, d’argents »

Par Senpresse.net