Améliorer le dialogue entre Organisations de la Société Civile (OSC) et pouvoirs publics pour des politiques migratoires : La restitution nationale de la cartographie, a fait l’objet d’un atelier ce jeudi à Dakar

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Dakar a abrité hier l’atelier national de restitution de la cartographie des acteurs de la Société civile sénégalaise dynamique dans le domaine de la migration. Cette rencontre initiée dans le cadre de créer un mécanisme de dialogue entre membres de la société civile et les autorités étatiques en charge des politiques migratoires, doit découler au sortir des travaux à la restitution de ladite cartographie sur les 7 pays africains notamment (Tunisie, Maroc, Mali, Côte d’Ivoire, Guinée, Cameroun et Sénégal).

Je me nomme Khady Sakho Niang On est à Dakar aujourd’hui pour porter cette représentation au nom du COPIL, représenté par le forim qui en est le Coordonnateur. (Objectif) «Nous sommes là aujourd’hui sur l’invitation du REMIDEV pour la restitution de l’atelier de la cartographie, donc la cartographie sur les sept pays, certains pays ont déjà commencé et ont déjà fait leur restitution. La Côte d’ivoire ça sera le 7 novembre. Le Sénégal représente par le REMIDEV va nous faire cet après-midi une restitution en tout cas, une première restitution des acteurs de la Société civile dynamiques dans le domaine migration et développement mais aussi dans d’autres domaines mais qui collaborent. C’est pour ça, ce projet on l’a appelé Concertation entre membres de la Société civile mais aussi Concertation entre membres de la Société civile et acteurs étatiques », a souligné Khady Sakho Niang, membre du comité international de pilotage du CRPM par ailleurs administratrice du Forim ( Le forum des organisations de solidarité internationales issues de la migration. À en croire Mme Niang, «Le dialogue ne peut se faire que quand les deux sont vraiment prêts, volontaires et tous les éléments de connaissance pour pouvoir interagir. Donc c’est pour cette raison qu’on est là aujourd’hui à Dakar pour contribuer ». «On est là pour restituer les éléments, partager des connaissances et aussi apprendre. Nous sommes là juste pour accompagner, participer et donner et recevoir le maximum d’informations parce que c’est un programme très large sur 7 pays et nous, la part du Sénégal nous intéresse. Et moi en tant sénégalaise c’est vrai c’est quelque chose je vis en interne de façon beaucoup plus dynamique », a-t-il rappelé en marge de cet atelier.

Ainsi dans son intervention, la Coordinatrice du Programme CRPM, Inès Tamaï, fera savoir que « L’idée de cette présentation c’était un peu de poser le cadre du programme CRPM, expliquer comment est ce que la dynamique a été développée et surtout de revenir sur l’organigramme et la gouvernance qui est parfois un peu compliqué à percevoir ». «On est sur une approche multi acteurs. Donc c’est de revenir sur le rôle et l’immixtion de chacun et surtout de rappeler les objectifs du programme en terme de renforcement du dialogue entre les organisations de la Société civile et les autorités nationales et régionales en charge de la définition des politiques migratoires», a-t-elle ajouté tout en rappelant «Les organisations de la Société civile ont une place prépondérante dans le programme. Elle partage leurs savoirs de terrain, leurs activités militante ». «L’idée c’est justement de faire remonter cette expertise aux autorités nationales et régionales dans la définition des politiques migratoires. Ça c’est l’objectif du programme et aussi de renforcer ce dialogue entre la composante institutionnelle et la composante organisationnelle de la Société civile qui surtout alimente pour justement les politiques migratoires reflètent la vision de chacun et soit au plus près des droits humains », renseigne Mme Inès Tamaï. Qui explique : «Les résultats attendus aujourd’hui c’est qu’on puisse identifier les acteurs de la Société civile sénégalaise actifs dans les politiques migratoires de dresser un plan l’état des lieux, de qui est actif. Et part la suite, ça sera de se mobiliser tous ensemble pour renforcer les capacités de la société civile afin d’améliorer le dialogue avec les autorités nationales et régionales ».

Et la Coordinatrice du CRPM, d’informer, «La prochaine étape, c’est un atelier régional qu’on souhaite organiser ici même à Dakar en décembre et qui aura juste pour but de réunir les acteurs de la Société civile des pays africains membres du CRPM pour justement les bonnes pratiques les bonnes échanger aussi les difficultés surtout nourrir en fait finalement de l’expérience des 7 pays pour ensuite définir un plaidoyer commun, une cohésion, une dynamique nationale».

Mme Gaye, Aby Sarr, Coordinatrice du Réseau migratoire développement, le point focal Sénégal du programme, a quant à elle, souligné que «L’objectif de cet atelier c’est de restituer une cartographie qu’on appelle programme des organisations de la Société civile des acteurs qui évoluent surtout dans le domaine de la migration ». «Aujourd’hui, nous sommes en train de restituer ce qui est ressorti de cette cartographie », a conclu Mme Gaye.

Cet atelier national a vu la participation de plus d’une vingtaine de représentants de la Société civile venus divers régions du Sénégal.

Par Souleymane SANÉ/ Le Réveil