Adresse à la nation du président de la République Macky Sall: Les vertus d’un impératif patriotique historique ! (Par Ibrahima NDOYE)

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ADRESSE À LA NATION DU
PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

MACKY SALL ,

*Les vertus d’un impératif patriotique historique !**

*Par Ibrahima NDOYE*
*Ministre Conseiller*
*PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE*
*SÉNÉGAL*

À la lecture de la déclaration particulièrement haineuse, irrévérencieuse et insurrectionnaliste faite hier soir par l’Opposant-pyromane Ousmane Sonko, il y a lieu de se demander s’il ne faut pas même obliger les députés à voter en procédure d’urgence une loi obligeant le Président de la République Macky Sall à déclarer officiellement sa candidature.

À l’instar de la France des années 40 qui dût faire face à Hitler et ses envahisseurs, le Sénégal est aujourd’hui en proie à une menace de déstabilisation sérieuse que pour rien au monde, nous ne devons négliger ou sous-estimer. De Londres, le Général De Gaulle fit appel à tous les patriotes vrais pour sauver la patrie. Ce qui fut fait avec brio et réussite !

Comparaison n’est certes pas raison, le Sénégal n’est pas la France et le contexte national n’est nullement pareil mais peu importe la portée symbolique, le président Macky Sall doit impérativement mettre en avant aujourd’hui la stabilite du pays pour savoir que son travail dans la.conduite des affires publiques est loin d’être terminé. Et la sécurité en est une part capitale.

Des ponts, des routes et autoroutes, des forges et centrales électriques, des trains et bus, des stades et palais culturels, de la démocratie et de la paix surtout en Casamance, des universités et grandes écoles, le Sénégal en a eus bien et beaucoup ces dix dernières années conformément à des aspirations légitimes populaires.

Maintenant que les antagonismes politiques semblent atteindre leur paroxysme au point de menacer les fondements de notre République legendaire, il y a lieu de se demander si la candidature du président Macky Sall à la présidentielle 2024 n’épouse pas les contours d’un impératif catégorique ?

Pas un seul doute pour moi : il n’y a pas une autre solution salvatrice, la marche du pays et les enjeux de la conjoncture exigent de lui la poursuite de ses efforts immenses déployés depuis plusieurs années en faveur des populations aujourd’hui exposées à des programmes insurrectionnalistes des aventuriers-politiciens à la petite semaine.

Quand on veut des omelettes, on casse inévitablement et indubitablement des œufs. Cet œuf qui prend forme de plus en plus incarné par des pseudopatriotes en mal de projets de développement économique adossés aux valeurs du travail et de l’ingéniosité créative, cet œuf de malédictions n’a pas sa raison d’engendrer ce Sénégal des mirages et des utopies dévastatrices que les précurseurs ou parrains nous chantent à longueur de journées.

La cohésion nationale, la stabilité du pays, le bien-être de notre raison d’être politique, les populations en l’occurrence, les perspectives de développement prometteuses sur orbite, la position stratégique du Sénégal dans le continent noir et particulièrement dans la sous-région ouest africaine, l’à-venir de cette jeunesse fragile, tout cela devra nous inciter à constituer une armée de volontaires citoyens, un bouclier irréductible pour faire face à cet irrédentisme religieux servant de base aux projets funestes du jihadisme d’un autre temps qu’on cherche à nous imposer par la violence. Et par la voie électorale à défaut.

Ce n’est pas une vue de l’esprit et elle n’est point une stratégie complotiste pour chercer à neutraliser une Opposition consacrée par la Loi Fondamentale. La tyrannie rase nos murs, le terrorisme est aux portes du Sénégal, porté qu’il est par des ennemis de notre patrie de toutes natures.

Une seule alternative s’impose maintenant : que chacun se batte individuellement d’abord pour servir la collectivité nationale ou périr ensemble. Personne n’est à l’abri quand la chienlit s’installe dans un pays.

Le Président de la République Macky Sall doit et ne peut que prendre ses responsabilités historiques en écoutant les bruits de sa conscience silencieuse. L’heure est grave et je sais qu’eu égard aux informations capitales et stratégiques à sa disposition, il est dix sept millions de fois mieux placé que quiconque autre citoyen sénégalais pour mesurer les exigences de l’heure. Le capitaine n’abandonne jamais le navire à la moindre secousse !

La Côte d’Ivoire du président Alassane Ouattara peut servir d’exemple récent quand, dans un tourbillon politique sans précédent, le chef de l’État a décidé de se soumettre à l’arbitrage du peuple au moment où les cartomanciens savamment médiatisés annonçaient la fin du monde si toutefois il franchirait la ligne rouge artificielle tracée par les férus et Cassandre de la cosmétique démocratique. Ces parangons de vertu autoproclamés de cette Société… Servile pompeusement appelée Civile alors qu’à l’instar d’un Alioune Tine au Sénégal, ils ont du mal à cacher leurs accointances politiques.

Le résultat est connu de tous : la première économie de l’Uemoa ne s’en porte que mieux depuis voilà trois ans ! Le projet du retour aux années de braise à été tué dans l’œuf et son père mis hors d’état de nuire. Je vois qui vont me dire le Sénégal n’est pas la Côte d’Ivoire ! Oui, voilà pourquoi je suis optimiste. L’État, dans la plénitude de sa puissance régalienne et l’intégralité de ses composantes, a su faire face aux velléités de déstabilisation, non pas parce que c’est une force économique mais parce qu’il dispose de forces de défense et de sécurité hautement qualifiées, professionnelles et républicaines jusqu’au bout des bottes. Tout est question de posture et d’état d’esprit !

Je rentre d’un séjour de quarante jours en République Populaire de Chine. J’ai sillonné la patrie de Mao-Tse Dong de l’Est à l’Ouest, du Nord au Sud,. J’ai voyagé en train, en voiture, en avion, en… BRT (suivez mon regard !). J’ai visité des cités, des communes, des provinces, des villages, des déserts, des usines, des infrastructures portuaires, aéronautiques, des universités, des musées, des Institutions. J’ai parlé à toutes catégories de population et autorités centrales ou locales.

Bref, j’ai pu déceler un tantinet des secrets de la réussite du modèle économique et social de cette grande puissance mondiale. Une réalité constante m’est restée en souvenir : il n’y a pas dans ce merveilleux pays la pagaille médiatique telle qu’elle prospère ici au Sénégal et en Afrique, et cette démocratie à l’occidentale que l’on nous chante bruyamment parfois sous fond de concerts de casseroles, n’y symbolise pas le bonheur.

Et pourtant, le bien-être y est une évidence. Au cours de ces dix dernière années, plus de 200 millions d’individus sont sortis de la pauvreté. La discipline règne dans les rapports interhumains, dans les relations entre les citoyens et les Institutions.

Je suis arrivé à une conclusion simple : notre modèle démocratique doit être revu et refondu. Le multipartisme intégral rajoute à la confusion et les égoïsmes contre-productifs et les égocentrismes dégradants qui altèrent la force de nos sociétés jadis solidaires.

Le Sénégal est à la croisée des chemins.

Aveuglé par une ambition démesurée et quelque peu prétentieuse, assoiffé de pouvoir, le jeune Ousmane Sonko de par la stratégie de l’exacerbation des peurs et violences, défie et menace l’État incessamment, vilipende les autorités administratives et religieuses et se réfugie toujours derrière le rideau de la victimisation pour noyer ses propres turpitudes. Entraînant malheureusement dans le sillage de cette volonté subversive, des centaines de milliers de personnes dont les consciences sont souillées par un discours démagogique et mensonger.

Alors que faire ? Pour le président de la République Macky Sall, trois solutions radicales s’imposent : la dissolution de l’Assemblée nationale (dans les limites de ce que dicte la loi), la dissolution du mouvement insurrectionnaliste dit Pastéf et sa candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Aux grands maux, des remèdes adéquats. Il y va de l’avenir du pays et celui de l’État dans sa forme républicaine qui assure la pérennisation de notre commune volonté de vivre ensemble dans la paix et la cohésion.

Toute autre attitude de la part du chef de l’État serait suicidaire !

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