3em candidature et défiance aux institutions: Idrissa Seck raisonne le président Macky Sall et Ousmane Sonko

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Le leader de Rewmi, Idrissa Seck n’a pas fait dans la langue de bois pour sermonner les deux protagonistes de la scène politique sénégalais à savoir le président Macky Sall et Ousmane Sonko qui ne sont pas irréprochables de la situation actuelle du pays. «Le sujet du troisième mandat reste central. Mais il ne sera devenu une réalité que si le président de la République l’annonce si le Conseil constitutionnel le veut et si le peuple l’octroie. Une série de si à mon humble avis peu probable dans leur intégralité. Souvenons-nous également que l’histoire humaine est remplie de cités détruites dont les archéologues ne nous ont pas encore révélé les secrets des ruines. Ces cités ont eu en commun le règne de l’injustice. Si un citoyen parce que leader politique s’autorise le droit d’insulter les juges, les forces de sécurité et de défense, menacer de mort le président de Chef de l’Etat, d’appeler ouvertement à l’insurrection et rester libre, il n’y a pas d’Etat, il n’y a pas de justice. Si un citoyen peut impunément calomnier et diffamer d’autres citoyens, il n’y a pas, il n’y a pas de justice. Si un citoyen peut user de son leadership pour s’octroyer les faveurs d’une jeune mineure et refuser de soumettre à la justice de son pays, il n’y a pas d’Etat, il n’y a pas de justice. Si un Chef d’Etat après deux mandats consécutifs s’extirpe du Nul ne peut constitutionnellement imposer à son peuple un troisième mandat, il n’y a pas d’Etat, il n’y a pas de justice. Aucun des motifs ci-dessus listés, ne méritent cependant les morts d’innocents sénégalais et les drames de la violence actuelle ». Telle est la leçon politique qu’a fait Idrissa Seck à l’endroit du président Macky Sall et Ousmane Sonko.

 

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