Kaolack: Renforcement de capacités des acteurs de l’éducation sur les rôles et le fonctionnement des CGE.

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Des acteurs du système éducatif de la région de Kaolack , impliqués dans le fonctionnement des établissements scolaires, ont bénéficié, hier d’une session de formation sur les rôles et le fonctionnement des Comités de gestion des écoles (CGE).

Cet atelier de renforcement des capacités de ces membres des comités de gestion des écoles sur le suivi de la gouvernance scolaire et la redevabilité, entre dans le cadre de lutte contre la corruption et de promotion de la redevabilité (PCR), initié par le Forum civil et l’ONG « une Initiative de société ouverte pour l’Afrique de l’Ouest’’

‘’Ce projet, dans sa démarche, a d’abord mis sur pied des Centres d’intégrité et de citoyenneté active (CICA) au niveau des établissements scolaires dont celui de Kaolack est logé au niveau du lycée Waldiodio Ndiaye.
C’est dans cette dynamique que nous avons jugé nécessaire d’accompagner les CGE dans le cadre de la gestion des établissements, pour permettre aux différents membres de comprendre leurs rôles et responsabilités et, surtout, de pouvoir jouer leur partition dans le fonction de l’école’’, a expliqué Abdou Karim Sadji, coordonnateur du forum civil section de Kaolack.

Au niveau des différents établissements, beaucoup d’argent est injecté par le biais de la participation communautaire mais, souvent, la gestion pose problème.
« Au vu de tout cela, nous avons voulu réunir les chefs d’établissement, les associations de parent d’élèves (APE), mais aussi des élèves et des enseignants, pour qu’ensemble, nous puissions revoir les textes qui régissent les comités de gestion pour une bonne pratique au niveau des temples du savoir », a précisé M. Sadji.
« Nous pensons que des CGE peuvent avoir un impact positif dans les performances scolaires.
Déjà, dans la composition d’un CGE, outre les responsables de l’établissement, les élèves et les parents d’élèves sont représentés et prennent en charge les préoccupations de la communauté pour que l’école puisse véritablement faire des résultats significatifs’’, a fait valoir Abdou Karim Sadji.

Au cours de cet atelier, il a été suggéré de mettre en place un observatoire du quantum horaire dans le but d’améliorer le temps d’apprentissage des potaches.

Par Senpresse.net/Kaolack