Kaolack : Le MEEFAS prône pour le respect des mesures et non ….

avril 18, 2022avril 18, 2022

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Le Mouvement des Élèves et Étudiants Franco Arabe du Sénégal » MEEFAS », a face à la presse ce lundi suite aux mesures prises lors du dernier Conseil des ministres par le Chef de l’Etat, Macky Sall concernant la nécessité d’accompagner l’émergence de l’enseignement universitaire en langue arabe et de soutenir les unitiatives de formation professionnelle et d’insertion socio-économique des diplômés en langue arabe. Le MEEFAS qualifie celà comme une chanson.

« Nous sommes très désolés de le dire, mais on ne croit absolument pas à ce discours, par ce que c’est la énième fois qu’il donne des promesses de ce genre. Depuis deux ans il a donné pas mal d’instructions Allant de ce sens, mais jusqu’à présent il manque une effectivité de à ses dernières. La fois passée il nous a annoncé dans un communiqué du conseil des ministres la création d’un bureau dénommé, je cite: « Bureau chargé d’impulser, de superviser et d’aider à la coordination optimale et au suivi-evaluation des différentes structures et programmes d’assurance multisectorielle aux daaras et aux diplômés de l’enseignement Arabe ».

Cette annonce a été faite depuis le 01 Décembre 2021, mais toujours aucun résultat. Donc en tant que Mouvement des Elèves et Étudiants Franco Arabe du Sénégal (MEEFAS) nous en déduisons que soit c’est le Président de la République en personne qui est en train de nous bleufer et nous distraire, tout en jouant avec le sentiment des Arabephons et Franco-arabephones, sinon les ministres concernés qui devraient s’occuper de l’application de ses instructions ne donnent aucun intérêt à tous programmes qui concerne l’enseignement Arabe et ses apprenants. Chose que nous déplorons jusqu’à notre dernière énergie.
Il est grand temps que l’État revoit sa politique avec les Arabephones et prendre en charge toutes nos préoccupations car nous jouons un rôle prépondérant dans l’éducation nationale. Il est important de rappeler également que nous sommes encore une fois une partie intégrante de la société. Au moment où nous sommes tous des des sénégalais, nous partageons les mêmes droits avec les autres jeunes qui ont opté d’autres formations différentes celles de l’arabe. Et un État sérieux doit bien sûr éviter la discrimination. Ce que nous réclamons c’est bien possible, c’est tout simplement l’équité.

Par Senpresse.net