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La COP29 intervient au terme d’une année brutale – une année marquée par des températures record et marquée par un désastre climatique, alors que les émissions continuent d’augmenter.
Les finances ont été la priorité numéro un.
Les pays en développement, accablés par la dette, frappés par les catastrophes et laissés pour compte dans la révolution des énergies renouvelables, ont désespérément besoin de fonds.
Un accord à la COP29 était absolument essentiel pour maintenir la limite de 1,5 degré. Et les pays ont tenu parole.
J’avais espéré un résultat plus ambitieux – tant en matière de financement que d’atténuation – pour relever le grand défi auquel nous sommes confrontés.
Mais cet accord fournit une base sur laquelle construire.
Il faut que cet objectif soit honoré dans son intégralité et dans les délais. Les engagements doivent rapidement se traduire en argent. Tous les pays doivent s’unir pour garantir que le maximum de ce nouvel objectif soit atteint.
La COP29 s’appuie également sur les progrès réalisés l’an dernier en matière de réduction des émissions et d’accélération de la transition énergétique. Elle aboutit également à un accord sur les marchés du carbone.
Il s’agissait d’une négociation complexe dans un paysage géopolitique incertain et divisé. Je félicite tous ceux qui ont travaillé dur pour parvenir à un consensus. Vous avez montré que le multilatéralisme, centré sur l’Accord de Paris, peut trouver une solution aux problèmes les plus difficiles.
J’appelle les gouvernements à considérer cet accord comme une base et à s’appuyer dessus.
Premièrement, les pays doivent mettre en place de nouveaux plans nationaux d’action climatique (ou CDN) à l’échelle de l’économie, alignés sur l’objectif de 1,5 degré, bien avant la COP30, comme promis. Les pays du G20, les plus gros émetteurs, doivent montrer l’exemple.
Ces nouveaux plans doivent couvrir toutes les émissions et l’ensemble de l’économie, accélérer l’élimination des combustibles fossiles et contribuer aux objectifs de transition énergétique convenus lors de la COP28 – en profitant des avantages des énergies renouvelables bon marché et propres.
La fin de l’ère des énergies fossiles est une fatalité économique. De nouveaux plans nationaux doivent accélérer cette transition et contribuer à garantir qu’elle se fasse dans la justice.
Deuxièmement, nous devons agir rapidement pour honorer les engagements pris dans le Pacte pour l’avenir. Il s’agit notamment de prendre des mesures efficaces concernant la dette, d’accroître les financements concessionnels et d’améliorer l’accès à ces financements, et d’accroître substantiellement la capacité de prêt des banques multilatérales de développement, avec une recapitalisation adéquate.
Je remercie le gouvernement azerbaïdjanais pour son hospitalité, ainsi que le président de la COP29, Mukhtar Babayev, et son équipe, pour leur travail acharné.
Je suis reconnaissant au Secrétaire exécutif de la CCNUCC, Simon Stiell, et à ses collègues pour leur superbe soutien – et bien sûr à l’équipe des Nations Unies.
Et je félicite tous les délégués, les jeunes et les représentants de la société civile qui sont venus à Bakou pour pousser les partis à un maximum d’ambition et de justice.
Je termine en leur adressant un message direct : continuez ainsi. L’ONU est à vos côtés. Notre combat continue. Et nous n’abandonnerons jamais.
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