Le 07 Novembre 2024, le GRA-REDEP a accueilli au sein de son siège ce forum d’une trentaine une trentaine de jeunes défenseurs des droits humains. Sous la supervision du président du GRA-REDEP, Gaspard Onokoko Onosal, le jeunes défenseurs des droits humains, ont droit à un cours magistrat sur les concepts de droits. Cette rencontre était axée sur la vulgarisation de la Déclaration Universelle des droits de l’homme (DUDH) à l’intention des jeunes défenseurs des droits humains notamment ceux du Lycée Franco-arabe et la promotion du nœud entre nœud entre les droits humains et le droit international humanitaire.
Prenant la parole, Monsieur Gaspard Onokoko a précisé que « les droits humains sont fondamentaux et universels, ancrés dans le respect de la vie et de la dignité humaine, comme le reconnaissent de nombreuses religions et philosophies à travers le monde ». Selon Gaspar, « La notion de droits de l’homme trouve son origine dans une lutte historique pour la liberté et l’égalité, et ils ne sont pas des privilèges accordés par une autorité ». Mieux il renseigne: « Ils sont inhérents à chaque personne simplement parce qu’elle est humaine, sans considération de race, de genre, de religion, de convictions politiques, de nationalité ou de statut social ».
Poursuivant son intervention devant les jeunes défenseurs des droits humains, M. Gaspard rappelle: « Les droits de l’homme affirment que tous les individus naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont universels, c’est-à-dire qu’ils s’appliquent à tous et partout, et personne n’a le droit d’en priver autrui ». « Les droits de l’homme sont aussi imprescriptibles, ce qui signifie qu’ils demeurent valides même si la législation d’un pays ne les reconnaît pas ou s’ils sont violés. En outre, ils sont inaliénables, ce qui signifie qu’ils ne peuvent être abandonnés ou retirés », a-t-il précisé martelant « Pour vivre dans la dignité, chaque personne a droit à la liberté, à la sécurité, et à des conditions permettant un niveau de vie décent ». Il a aussi signalé que les droits de l’homme sont aussi indivisibles, ce qui signifie qu’ils sont interdépendants et tous également essentiels à la dignité et au bien-être humain.
Sagissant toujours des Droits de l’homme, renchérit M. Gaspard, « Nous trouvons les fondements des droits de l’homme, à savoir le respect de la vie et de la dignité humaine, dans la plupart des religions et des philosophies ». « L’évolution des droits de l’homme trouve son origine dans la lutte pour la liberté et l’égalité partout dans le monde. Les droits de l’homme ne sont ni donnés, ni achetés, ni le fruit du travail, ni hérités. Ils nous appartiennent simplement parce que nous sommes des êtres humains. Ils sont inhérents à chaque individu. Les droits de l’homme sont les mêmes pour tous, indépendamment de l’origine raciale de la personne, de son sexe ou de sa religion, de son origine ethnique, de ses opinions politiques, ou d’autres, et de son origine nationale ou sociale, ou de toute autre condition. Nous naissons tous libres et égaux, en dignité et en droits », a-t-il rappelé avec force.
« Les droits de l’homme sont universels », a insisté Gaspard Onokoko Onosal soulignant « Personne n’a le droit de priver qui que ce soit de ces droits ». A l’en croire, « Les droits de l’homme sont imprescriptibles, même si la législation d’un pays ne les reconnaît pas ou s’ils sont violés. Les droits de l’homme sont inaliénables. Pour vivre dans la dignité, les êtres humains ont le droit à la liberté, à la sécurité et à des conditions de vie décentes. Les droits de l’homme sont indivisibles ». « Pour défendre leurs droits fondamentaux, les populations ont exigé du gouvernement qu’il inscrive leurs droits dans la législation nationale. Ce faisant, le gouvernement s’engage à protéger les droits de l’homme. Les normes en question, notamment les normes internationales adoptées par le gouvernement, précisent ce que celui-ci doit faire envers la population vivant sur le territoire national, mais aussi ce qu’il ne peut pas faire. Ainsi, le gouvernement s’engage à assurer la pérennité des droits de l’homme en les intégrant dans les codes officiels nationaux et internationaux. Lorsque les agents de l’État cherchent à assurer le respect des droits de l’homme, comme c’est le cas avec les normes internationales, ils sont reconnus coupables de violation de ces droits.
« Lorsqu’on parle de violence et d’exécutions, le GROUPE AGORA se réfère aux violations des droits de l’homme, conformément à la Déclaration universelle des droits de l’homm », fera savoir Gaspard.
Droits international humanitaires
Selon M. Gaspard, les droits international humanitaires sont « également connus sous le nom de droit de la guerre, le droit international humanitaire est fait de principes et de règles qui visent à atténuer les conséquences de la guerre en limitant les moyens et les méthodes utilisés pour mener des opérations militaires ». « Ces lois obligent les combattants à épargner les civils et ceux qui ne participent plus activement aux hostilités, comme les soldats blessés ou ceux qui se sont rendus par exemple », explique-t-il renseignant « Nombre de ces lois ont été codifiées dans des traités internationaux tels que la Convention de Genève du 12 août 1949 et les deux protocoles additionnels adoptés en 1970. Les activités menées par le GROUPE AGORA concernant les actions des États sont guidées à la fois par les normes internationales relatives aux droits de l’homme et par les droits de l’homme internationaux ».
En conclusion, Gaspard Onokoko Onosal dira que « Nous avons vu au début de l’analyse actuelle que l’arrivée de la paix civile a conduit à des problèmes de plus en plus graves qui compromettent sérieusement la justice des droits humains, sans exception ». « La majorité des pays africains, confrontés à la famine, connaissent actuellement des perturbations graves. La sécheresse n’est pas la seule calamité qui frappe certaines parties de ces continents. Une fois qu’elles éclatent, les troubles sont difficiles à contenir, et la tendance du gouvernement à vouloir contrôler la situation plutôt qu’à s’attaquer à la cause du problème n’engendre que l’exacerbation des tensions », a-t-il fait comprendre aux jeunes défenseurs des droits humains.
Ainsi, reconnait-il, « d’autres problèmes de droits humains viennent s’ajouter aux problèmes initiaux ». « Une fois que les atrocités se déclenchent, quel que soit l’auteur, la peur, le désespoir et le désir de vengeance levèrent toutes les inhibitions qui pourraient subsister et perdent tout sens d’appartenance à une communauté ou à une société », constate M. Gaspard. Sur ce, rappelle-t-il, « Des normes différentes sont donc nécessaires pour faire face aux divers éléments de la situation et à son évolution ». « Il est tout aussi important de promouvoir les droits humains que de les protéger ou d’imposer des restrictions efficaces aux actions de ceux qui utilisent la force armée, et ces règles doivent être considérées comme complémentaires et non concurrentes. Nous devons également reconnaître l’interdépendance des droits humains et des droits humanitaires« , a-t-il dit.
Toujours dans la chute, Gaspard Onokoko rappelle, « Le point fort de l’un pouvant contribuer à compenser les faiblesses de l’autre ». « Toutes ces normes sont liées par la nécessité de convaincre chaque être humain de l’importance de la répartition sur le plan politique et militaire. Son absence conduit à l’oppression et à l’instabilité, et non à une véritable paix. Pour convaincre le gouvernement, le combattant et le dirigeant, il est nécessaire de faire connaître non seulement les principes eux-mêmes, mais aussi les valeurs morales sur lesquelles ils reposent. Il n’y a pas seulement la règle de droit, il y a aussi la loi de la vie », a-t-il conclu.
Lettre ouverte à Monsieur le Ministre-Conseiller Monsieur le Ministre, La parole publique est un privilège, mais également une responsabilité écrasante....
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