DU ROCAMBOLESQUE AUTOUR DE LA CONSTRUCTION DE STADES A SEDHIOU: ENTRE MUTISME ET FUITE EN AVANT, MON BILLET POUR DERANGER

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La construction du stade municipal de Sédhiou est une affaire qui refait surface. Mais pour une fois, les acteurs du sport de la localité restent unanimes sur le manque de sérieux dans ce processus qui a démarré sous le magistère de Wade. Toujours est-il que, tout au long, l’édile de la ville était là et bien présent, plus que jamais inutile.

Trois milliards cinq cent millions de francs CFA pour la construction du stade régional et presque zéro à la base. Depuis 2017, l’on nous chantait ce projet comme devant résoudre le problème des infrastructures sportives dans la région. Peut-être là, nous aurons un peu de retenue pour indexé les responsables locaux. Tout en nous disant néanmoins que le ministre de la communication en charge de la culture aussi était Abdoulaye Diop, maire de la ville de Sédhiou, la capitale régionale. Lui et Docteur Annette Seck Ndiaye devraient sortir de leur mutisme pour nous expliquer les choses, du moins donner leur version des faits : ce qui s’est passé et ce qu’ils ont, eux fait ou dit pour l’effectivité de ce projet.

Pour le stade municipal, nous entendons bien « municipal », l’infrastructure est d’abord communale. D’où l’intérêt d’y rechercher les actions de la municipalité. Sa construction était annoncée depuis l’époque de Wade avec la pose de la première pierre faite par le ministre Faustin Senghor. Rien presque  et encore plus avec les gouvernements Macky. Que ceux qui cherchent à nous enthousiasmer avec la pose d’un tapis synthétique se détrompent. La clôture est rafistolée et mis à part la seule tribune et ce fameux gazon, quoi d’autre ? Ailleurs, des municipalités ont fait construire des murs et installé un éclairage dans des stades de leur circonscription. Ici, les critiques sur la gestion sont suivies par des attaques personnelles et des querelles de bornes fontaine. D’ailleurs comment les choses pouvaient-elles se présenter autrement ? Donc, si le stade municipal n’est pas réalisé à 100%, ce n’est pas la seule faute du gouvernement de Macky.  Avec un éternel maire absent, faut-il s’étonner que les priorités soient délaissées. Quelqu’un peut-il relever le défi qui consisterait à nous dire à quand remontent les trois dernières occupations, par le maire, de son bureau ? En attendant, d’autres secteurs cachent mal les scandales du régime sortant dont les responsables locaux se terrent dans un silence assourdissant.

Par Cheikh Tidiane  Diédhiou/Senpresse.net

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