Maroc : « Le Sahara n’est pas un pays occupé encore moins militarisé » (Par Bono, ex-ministre espagnol)

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L’ancien ministre espagnol de la Défense, José Bono, a salué vendredi à Dakar, les progrès de développement réalisés par le Maroc au Sahara occidental.

Intervenant à l’ouverture de la deuxième conférence internationale pour le dialogue et la paix du Mouvement sahraoui pour la paix (MSP), M. Bono, par ailleurs ancien président du Congrès de l’Espagne, a soutenu que « le Sahara occidental n’est pas un pays occupé encore moins militarise ».

«J’ai envie de défendre la cause des Sahraouis. C’est pourquoi aujourd’hui je suis à Dakar pour le faire. Le plus important c’est de défendre la cause des Sahraouis. Ceux qui vivent dans les camps souffrent et 1% seulement parmi accède à l’université », a dit José Bono, soulignant que son pays soutient « le plan d’autonomie du Sahara proposé par le Maroc qui est le plus sérieux et le plus convainquant qui soit ».

Selon lui, ce plan d’autonomie est « une possibilité de développer le Sahara et une solution tangible au centralisme » du Front Polisario.

« Le Sahara a besoin d’une solution et le Polisario doit négocier. L’Espagne qui a une longue expérience en autonomie doit y aider », a poursuivi l’ancien ministre de la Défense de l’Espagne.

Il a déploré le fait que l’Union africaine ait reconnu le Sahara occidental comme un Etat, ce que l’Organisation des Nations unies (ONU) n’a jamais admis pourtant. « C’est une anomalie. L’Afrique a deux options : aider les Sahraouis à avoir un État fondé sur des problèmes ou bien les aider à une solution d’autonomie pour vivre en paix et en solidarité. Mais nous devons travailler pour la seconde option pour aider ceux qui souffrent », a martelé M. Bono.

Le MSP que dirige Ahmed Barakilla, ex-ministre et ambassadeur du Polisario, prône une solution négociée et consensuelle à l’affaire du Sahara occidental qui dure depuis 1974, date du retrait espagnol de ce vaste territoire désertique qui donne sur l’Atlantique, aujourd’hui sous contrôle marocain.

«Après plusieurs décennies de guerre, le Front Polisario devrait désormais envisager une autre solution dans l’intérêt des populations sahraouies. La proposition marocaine d’accorder une autonomie à ce territoire est déjà une bonne base sur laquelle tous les acteurs de cette affaire pourraient démarrer les discussions en vue d’une solution pacifique définitive », a expliqué à Apanews le responsable sahraoui.

En plus de l’ancien ministre de la Défense de l’Espagne, José Bono, la deuxième conférence internationale pour le dialogue et la paix a vu la participation de personnalités africaines et étrangères dont Domitien Ndayizeye, ancien président du Burundi et actuellement membre du Comité des sages de l’Union africaine et José Luis Rodríguez Zapatero ex-chef du gouvernement espagnol qui est intervenu par vidéo conférence.

La rencontre a aussi vu la participation de plusieurs notables issus des tribus sahraouies ainsi que des activistes civils et politiques originaires du Sahara.

 

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