Kaolack: La Plateforme Nayler Sénégal fustige l’état de délabrement de la préfecture.

Read Time:2 Minute, 6 Second

Kaolack, chef lieu du département, une ville portuaire et carrefour. Cette ville est une création urbaine de la période coloniale qui est un centre important du transit de l’arachide et du sel. La Plateforme Nayler Sénégal est montée au créneau après la célébration de ce 63ème anniversaire de l’accession à la souveraineté internationale du Sénégal pour cafardé l’état de vétusté des bâtiments de la préfecture qui reste une hantise pour les populations de Kaolack.
« Ces bâtiments administratifs construits depuis les premières heures de l’indépendance de la République du Sénégal sont de nos jours, dans un état indésirable à l’image d’un foyer des jeunes totalement abandonné.
Ces deux bâtiments séparés de deux (02) sièges l’un pour les bureaux et l’autre pour le logement du préfet sont complètement fissurés.
À défaut d’être reconstruit, ces bâtiments ont besoin d’au moins de réfection pour permettre au personnel de travailler dans les conditions plus ou moins acceptables », a-t-il Pape Simakha tête de file de la plateforme « Nayler ».
La salle de conférence ne pouvait pas contenir un nombre important lors des CDD ce qui fait qu’à chaque fois les rencontres qui devraient avoir lieu dans ce service sont la plus part orientées au niveau du centre de formation en santé soit au CDPS ou dès fois au conseil départemental de kaolack Ressament un CDD devait se tenir à la salle de délibération de l’hôtel de ville finalement annulée prétexte la crève des travailleurs municipaux. Ce qui est encore austère, le toit du bloc administratif ne tient plus l’eau de pluie pendant l’hivernage alors que la saison des pluies s’approche à grands pats. Une situation qui pourrait être source d’annulation de plusieurs rencontres de développement du département.
C’est écœurant de voir l’état de délabrement de la Préfecture au regard de tout passant a déploré le coordonnateur de la plateforme Nayler Sénégal, Pape Simakha.
Le décor de la préfecture ne pourra pas attirer le visiteur, les canaux sont à ciel ouvert ce qui fait que les moustiques empêchent les populations venues chercher des documents administratifs de rester sous les arbres qui sont dans l’enceinte de la préfecture.
« Les blocs sanitaires sont en état de vétusté très avancé. Avec cette situation, au regard des autorités au plus haut sommet l’on se pose la question, comment sont utilisées les subventions annuelles octroyées à ces services publics de l’Etat pour le bon fonctionnement de l’administration à la base », s’interroge-t-il.

Par Senpresse.net/Kaolack 

Happy
Happy
0 %
Sad
Sad
0 %
Excited
Excited
0 %
Sleepy
Sleepy
0 %
Angry
Angry
0 %
Surprise
Surprise
0 %

Average Rating

5 Star
0%
4 Star
0%
3 Star
0%
2 Star
0%
1 Star
0%

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Previous post Les droits fondamentaux ne sont pas à négocier (Par Seydina Mouhamadou Malal Diallo)
Next post Clarification et précision sur l’effet de serre (Par Abdou Sané)