Violence politique dans la campagne électorale: Le Collectif Noo Lank interpelle le président de la République

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Les dernières violences politiques survenues hier à Saint-Louis, n’ont laissé personne indifférente. La preuve, le Collectif Noo Lank a fendu nuitamment un communiqué pour appeller le président de la République à prendre ses « responsabilités ». Le Secrétariat Exécutif National dudit collectif, interpellant l’Etat à garantir la sécurité et la tranquillité publique, a dénoncé les « attaques sanguinaires contre le Pastef.  In extenso le communiqué de Mouhamadou Malal Diallo et Cie.

Le Président de la République face à ses responsabilités.

Les faits survenus à Saint Louis donnant lieu à des violences atroces sont inqualifiables. Il est des missions régaliennes de l’Etat d’assurer et de garantir la sécurité et la tranquillité publiques, de maintenir l’ordre public, de prévenir les violences.
Les attaques sanguinaires contre les militants de Pastef sont odieux dans une période où l’usage de toute arme est interdit. La violence ainsi que les provocations doivent être bannies sous toutes leurs formes.
La violence verbale est souvent beaucoup plus dangereuse car ses dégâts sont inestimables.
Cependant, ceci ne justifie en rien les propos irresponsables et honteux du candidat Premier Ministre Oumane Sonko.
L’Etat doit être toujours debout ! Il est inconcevable qu’un Premier Ministre ait certains comportements indignes de ses fonctions. Après avoir tenté d’humilier les Ministres de l’Interieur et de la Justice en rejetant tout sur eux et en oubliant certainement que leurs manquements lui soient imputables, le PM a encore une fois de plus désacralisé nos institutions.
Il faut que les politiciens apprennent à respecter les sénégalais !
Ils faut que la jeunesse se conscientise davantage !
Les discours de violence ainsi que les actes de violence doivent être catégoriquement sanctionnés sans distinction.
Lorsqu’on est Premier Ministre, on fustige publiquement certaines démarches de ton gouvernement, on parle ouvertement de la faiblesse de l’Etat, on appelle son troupeau à faire sa loi, il y’a deux choses possibles : un aveu d’impuissance ou un aveu d’irresponsabilité et dans les deux cas, la démission est la suite logique.

Non à la violence électorale !
Non aux règlements de compte politique sur le dos de la jeunesse !

Seydina Mouhamadou Malal DIALLO

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