Problématique de l’accès aux soins de santé et du médicament : La MSAE, la MES et Solidaris de la Belgique engagent la réflexion pour une solution durable
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La Mutuelle de Santé des Agents de l’Etat (MSAE) en partenariat avec la Mutuelle de l’Enseignement Supérieur (MES) et Solidaris de la Belgique, a organisé ce mercredi 11 décembre 2024 à l’amphithéâtre de la faculté de médecine de l’université Cheikh Anta Diop (UCAD), une table ronde internationale sur la place de la mutualité et du médicament dans la souveraineté sanitaire. Cette rencontre qui a vu la participation d’universitaires, de chercheurs, de pharmaciens entre autres, venus d’Afrique et d’Europe, est un prétexte pour ces sommités de la médecine, de réfléchir, d’échanger afin de trouver des solutions face à la problématique de l’accès aux soins de santé en général et du médicament essentiel en particulier. Babacar Ngom, président de la MSAE et le Professeur Massamba Diouf, président de la Mutuelle de l’Enseignement Supérieur (MES), se sont entretenus avec la presse pour expliquer l’objectif de cette table ronde internationale.
«La problématique de l’accès aux soins de santé en général et du médicament essentiel en particulier demeure une réelle préoccupation pour les populations dans le monde ». Cette triste réalité, ne laisse pas indifférent le monde de la médecine notamment chercheurs, pharmaciens entre autres. Ces derniers ont saisi l’opportunité de la table ronde internationale, initiée par les trois mutuelles pour réfléchir, échanger et amorcer des solutions pour corriger cette problématique. Pour les mutuelles qui font à ces difficultés d’accès aux soins de santé et du médicament, ont estimé qu’il faut mettre sur la production du médicament en Afrique. « Il faut mettre l’accent se la souveraineté en matière de production de médicaments, de vaccins, agir donc des déterminants sur les couches de production de médicaments pour rendre les médicaments plus accessibles aux populations », a plaidé le président de la Mutuelle de Santé des Agents de l’Etat (MSAE), Monsieur Babacar Ngom en marge de cette rencontre soulignant « C’est pourquoi, nous avons pu organiser cette manifestation au sein de la faculté de médecine de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Il ajoute : « Nous avons beaucoup de spécialistes, de laboratoires, de chercheurs, des représentants du monde pharmaceutique, des enseignants chercheurs et surtout des mutuelles pourquoi ensemble réfléchir. Et nous avons eu le soutien de l’Agence belge de la coopération qui nous a accompagné et l’ONG Sol Sol ». M. Ngom rappellera : « Au terme de cette réflexion, nous aurons des recommandations très fortes à l’endroit de l’ensemble nos États et à l’endroit de l’Afrique qui aujourd’hui se positionne de manière intéressante dans la production en matière de souveraineté sanitaire ». À en croire, le patron de MSAE, « la prise en charge des malades dans une société c’est d’abord l’État mais à côté de l’État, il y a des acteurs majeurs, les assureurs, il y a les mutuelles qui se positionnent pour faciliter la prise en charge ». « Mais aujourd’hui, on est confronté à des médicaments très coûteux. Et ces médicaments, il va falloir discuter pour voir comment amoindrir les coûteux, est-ce que c’est à partir du processus de fabrication que les coûts sont énormes ou bien prévoir des mécanismes d’accompagnement des populations pour l’accès à ces médicaments ; ça peut être des subventions au niveau de l’État, ça peut être aussi organiser les populations dans le cadre de la prise en charge de leur santé à travers des solutions mutualistes », a reconnu M. Ngom.
Dans son intervention, le président de la Muturlle de l’enseignement (MES), le Professeur Massamba Diouf a déclaré : « Au sortir de cette rencontre qui se veut une table ronde internationale, nous attendons d’avoir un schéma consensuel surtout par rapport à la mutualité ». « Qu’est ce que il faut exactement pour que nos mutuelles soient performantes afin d’arriver à l’objectif de la souveraineté sanitaire en sachant que les mutuelles occupent une place prépondérante dans ce dispositif d’atteinte à la souveraineté sanitaire qui occupe aussi une place centrale dans la politique de santé du Sénégal. Donc nous estimons avec cette rencontre, nous sortirons avec des recommandations permanentes pour permettre à nos autorités de pouvoir assoir cette politique de souveraineté sanitaire », a-t-il conclu.
Pour rappel, la cérémonie d’ouverture de cette table ronde internationale à la faculté de médecine de l’Ucad, a été précise par Docteur Mouhamadou Moustapha Diop, Directeur de la Lutte contre les maladies.
Cette table ronde internationale avait pour thème: « Solidarité, souveraineté, santé… Les médicaments au cœur des réflexions, des collaborations et des innovations. Regards et chemins croisés entre l’Afrique et l’Europe »
Par Senpresse.net
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