Prémices d’une dictature au Sénégal: La coalition Sénégal Kessé appelle à voter l’opposition
La coalition Sénégal Kessé en lice pour les élections législatives anticipées, a fait face hier mercredi 13 novembre à la presse pour aborder les actualités politiques du pays. Abdoul Mbaye et Thierno Alassane Sall puis que c’est d’eux qu’il s’agit, ont peint un tableau noir de la gouvernance politique du nouveau régime. Ces derniers qui préviennent que « l’heure est grave », ont accusé le Premier ministre Ousmane Sonko d’être le « mal » de cette troisième alternance. Face à ce qu’ils appellent une dictature à gestation dans ce pays, le leader de l’Act appelle le peuple à choisir le 17 novembre des femmes et des hommes de valeur capable d’engager des réformes devant permettre au Sénégal de mettre fin à certaines velléités du nouveau régime. Non sans prédire un avenir sombre de notre pays, la coalition Sénégal Kessé convoque entre autres les actes dangereux qu’a eu à poser le Premier Ousmane Sonko notamment sa non Déclaration de politique générale, l’annonce en premier de la dissolution du CESE et du HCCT. Sur ce, disent-,ils la responsabilité du président de la République est engagée dans la mesure qu’il a conforté son Premier ministre en mettant ces deux institutions précitées et l’assemblée nationale. M. Mbaye à aussi prévenu qu’il y a « dualité » au sommet de l’état entre le président de la République et son Premier ministre. Non sans dénoncer cette dualité avec un Premier ministre, Abdoul Mbaye s’offusque en ces mots, « Nous avons vu un Premier ministre qui promet de corriger le décret présidentiel de nomination de Samba Ndiaye ». « Nous avons vu un Pm qui dénonce un ministre placé sous son autorité. Que Sonko sache le ministre de la justice n’est pas la Justice », a-t-il fait savoir à la tête de liste de Pastef. Pis, il enchaînera: « Cette conférence de presse vise à constater combien l’heure est grave ».
« Tous ceux qui appellent la violence pour leur vote quelque ce soit leur bord, doivent être sanctionner le 17 novembre », ont-ils appelé aux sénégalais d’adopter le jour du scrutin. Ces opposants n’ont pas manqué dénoncer l’incendie du siège de Taaxawu Sénégal.
« L’heure est venue de choisir des députés indépendants. L’heure est venue de rompre en choisissant des hommes et femmes de valeur », a conclu l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye.
Par Senpresse.net
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