Moustapha Diakhaté: « si c’est pour me faire taire, c’est peine perdue. Tant que Dieu me donnera la vie, je la consacrerais à défendre la démocratie, le pluralisme et l’état de droit au Sénégal »

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Quelques jours seulement après sa libération de la prison de Reubeuss où il a passé deux (2) mois ferme, Moustapha Diakhaté ne change pas de fusil d’épaule devant ceux qu’il accuse de l’avoir envoyé derrière les barraux. En conférence de presse, ce mardi 28 Janvier 2025, l’ancien député de Benno bokk, n’a pas fait son mea-culpa sur ses propos qui lui ont valu Reubeuss. Pis, il se dit déterminé à poursuivre son combat pour défendre entre autres la démocratie. « Moi j’ai été accusé d’une manière fallacieuse car le mot « Alkou » ne constitue pas une insulte », s’est-il défendu cette fois ci devant la presse. Il enfonce le clou et accuse, « Probablement c’était une commande politique que les gens ont voulu exécuter ».  « Mais si c’est pour me faire taire, c’est peine perdue. Tant que Dieu me donnera la vie, je la consacrerais à défendre la démocratie, le pluralisme et l’état de droit au Sénégal. Tant que Dieu me me donnera un souffle de vie, je la consacrerais à mon pays et à mon peuple », a-t-il prévenu.

Ainsi l’ancien président du groupe parlementaire de Benno  bokk yaakaar  de 2012 à 2017, évoquera la situation dans ce geôle de Reubeuss. « Pour une fois, je témoigne ma solidarité à ceux que j’ai laissé à Reubeuss qui sont dans des conditions plus ou moins difficiles malgré les efforts de l’administration pénitentiaire. La surpopulation carcérale de Reubeuss est, de mon point de vue est inacceptable », dénonce M. Diakhaté révélant « Ces capacités ne dépassent 800 alors que aujourd’hui il y a plus de 3000 détenus ».  « Cette situation est inacceptable », a-t-il déploré. Sur ce, il dira: « C’est pour cela, je remercie même le procureur et les juges qui m’ont condamné de m’avoir donné de nouvelles cordes dans mon engagement de combat citoyen. Autrement dit je me consacrerais à lutter contre la surpopulation carcérale, les mandats de dépôt abusif, les détentions arbitraires, les longues détentions abusives et l’ultime combat c’est d’arriver à ce que Reubeuss soit effacé de l’espace urbain de Dakar parce que de mon point de vue c’est un lieu de honte, un lieu où la République viole la Constitution du Sénégal en son article 7 qui dispose que la vie humaine est sacrée et l’État a l’obligation de la protéger. Et malheureusement à Reubeuss malgré comme je l’ai dit les efforts de l’administration pénitentiaire, il y a une surpopulation qui mon point de vue est inacceptable ».  « Et je suis persuadé que si aujourd’hui on mettait des magistrats européens ou français, ils vont demander la fermeture de Reubeuss », a-t-il lancé des piques à la justice sénégalaise en point de presse.

Par Senpresse.net

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