Mon histoire, juin 2023 (Par Aboubacry Ndiaye)
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Je m’appelle Aboubakry Ndiaye de feu père Abdoulaye Ndiaye et de mère Coumba Hamady Gangue. Je suis de nationalité Sénégalaise, de l’ethnie Peulh et de religion Musulmane. Je suis en Mariage avec Djeinaba Guangue et nous avons ensemble deux enfants. À cause de ma situation au pays, j’ai du faire cette dure traversée avec certaines personnes oppressées au Sénégal, leur pays natal.
Je suis l’un des membres de « PASTEF » et parmi les jeunes très engagés et fidel responsable au Parti du Président Ousmane Sonko, Je suis responsable des jeunes de mon quartier Parcelles Assainies et en même temps chargé de la coordination du PASTEF à Dakar au Sénégal.
Etant un jeune, Patriotique « Senegalais », très engagé et déterminé, membre de ce parti Politique, oppasant du régime en place; Ce Parti d’opposition dénommé PASTEF les Patriotes, dont sa devise se repose sur les quatre Piliers Politiques fondamentaux, qui sont les suivants: Patriotisme-Travail-Ethique et Fraternite.
Tout a commencé lors de ma nomination au poste chargé de la Coordination et de la Communication de la jeunesse patriotique, au Sénégal, plus précisément dans mon quartier [Parcelle], l’un des zones très influentes du PASTEF. J’ai été très apprécié par les responsables de PASTEF, car je remplissais dignement ce rôle qui m’avait été attribué. Étant à la coordination du Parti, je ne manquais pas de dénoncer et de critiquer le régime en place sur la question de la mal gouvernance et de certaines bavures des forces de l’ordre dans leurs interventions lors des meetings ou de marches pacifiques du PASTEF du Président Ousmane Sonko.
Depuis ces dernières années, du pouvoir du Président Macky Sall, le Sénégal a connu les moments difficiles de sa vie politique et sa paix sociale entre les différentes ethinies, qui vivaient au paravant en cousinage et en tranquillité. Ce régime qui gouverne le Sénégal actuel, vient d’instaurer un tribalisme un racisme d’état incroyable. Par les nominations partisanes et ethniques; la Justice, la police et la gendarmerie supposées être les reines du pouvoir et pour défendre le peuple, mais malgré tout tribalisme.
Etant un jeune très conscient et qui prône l’égalité de tous les Sénégalais confondus et la justice pour tout; j’ai rejoint certains jeunes de même conscience et qui ont la volonté de défendre les aquis politiques légués par nos anciens leaders, qui avaient gouverné le pays en paix et dans la justice pour tous.
Dénonçant cette pratique de gouvernance ethnique, dont 60% des postes de responsabilité sont dans les mains d’une seule ethnie, celle de l’actuel homme fort du Pays, le Sénégal.
J’ai été menacé, tout d’abord par mes parents, mes amis et certains religieux de mon tribu et de mon ethnie: Peulh, pour la seule raison d’avoir dénoncé la mauvaise gouvernance du régime en place. J’ai perdu le soutien de ma famille. Étant Peulh et beaucoup de mes parents et certains amis corrompus supportant le régime en place.
De cette raison, je n’avais plus un appui au sein de ma famille:[Parents], j’etais abandonné et considéré comme faiseur de trouble. Cet abandon de par mes parents et certaines relations amicales, m’avait fait déménager avec ma petite famille à Dakar, pour aller vivre ailleur loin des intimidations. Croyant sauver de tout oppression et intimidation de la part des supporters du regime et de force de l’ordre, Non tel n’etait pas le cas. Car moi et ma femme ont continué toujours de recevoir des menances et des intimidations de par et d’autres.
Cependant, étant Patriote convaincu J’etais menacé à plusieurs reprises par la Police et la gendarmerie et d’autres forces de l’Etat: « NERVIS » qui operaient clandestinement au service du pouvoir en place. Nos meetings ont été interrompus à plusieurs fois, La Police nous avait interpellé beaucoup de fois, suite aux articles et messages que je délivrais sur les reseaux sociaux. J’avais connu tant d’arrestations arbitraires pour la seule cause: que je suis Patriote (PASTEF) et de mon engagement politique.
Depuis 2021, notre leader Président Ousmane Sonko, était accusé de viole et de menace de mort. Le Pouvoir du Président Macky Sall, conscient de la force politique de l’oposant le President Sonko, il fallait coute que coute lui barrer la route pour sa candidature aux Elections Présidentielles de 2024.
Et cela a fait de grands bruits dans le pays.
Les membres influents du Parti Le « PASTEF », s’etaient pris comme cible. Des centaines d’arrestations, des menaces de mort, corruptions de la justice de la part de certains elus du pouvoir en place envers le Parti d’Ousmane Sonko, qui faisait trembler le pouvoir.
En Mars, 2021 l’un des jours de la convocation de notre leader Ousmane Sonko, au tribunal corrompu de Dakar, Sénégal; un procès politique et dont les charges retenues chez notre Président, étaient vides et insignifiantes. Nos supporters, les jeunes membres du Parti, en cortège pour supporter Ousmane Sonko, leader du Parti. La Police et la Gendarmerie ont voulu dispersé la foule, lancant des grenades, intimidant les jeunes et opérant même à des arrestations de centaines de jeunes innocents.
Dans cette sale besogne, nous avions constaté l’infiltration des « NERVIS »: une force recruté par certains membres du gouvernement, pour clandestinement trier et infiltrer nos leaders politiques; bilan plus de 13 morts.
J’ai été parmi ceux qui ont été arrêtés, torturés et subi un interrogatoire musclé au niveau de la Police avant d’être mis à la disposition de la Gendarmertie: Tout juste au sujet du PASTEF et ses orientations politiques. J’ai été libéré deux jours après le procès du leader de PASTEF. Mon arrestation, c’etait à cause de mon engagement politique, je tenais coute que coute à ce qu’on libére notre leader Politique, Président Ousmane Sonko. J’étais brutalisé et torturé lors de mon arrestation et mes différentes séances d’interrogatoire. J’ai eu la chance d’être parmi ceux qui ont été graciés par le Président Macky Sall. Je me suis arrangé clandestinement pour quitter le pays, laissant derrière moi ma femme Djeinaba Gangur et nos deux enfants, par faute de moyens et de liberté.
Malgré la situation désastreuse vécue au Sénégal, je n’ai jamais cessé de penser au pays et de servir mon parti, étantà à la coordination, je participais toujours aux orientations politiques du PASTEF. J’ai été très déçu. que lors des ces derniers événements politiques au Sénégal. Alors j’ai décidé d’immigrer aux Etats Unis.
En date du 23 Mars 2023, juste une semaine qui suit les douloureux événements du 16 Mars, qui avaient secoué le Sénégal, plus précisément la capitale du pays: Plus des dizaines de persones assassinées et des containes de disparutions: sans compter des magasins et boutiques saccagés, les institutions de l’États brûlées, tel que l’université, le COUD et certains établissements administratifs en représailles. C’était un chaos total, le pouvoir n’avait plus le contrôle de l’État. Après quelques semaines des émeutes, un de mes amis m’a notifié que j’ai un avis de recherche et que je serais arrêté à tout moment et dans n’importe quelle place.
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