Amélioration de la qualité du système éducatif: Le Directeur de l’UNESCO Dimitri SANGA salue les efforts du gouvernement du Sénégal pour la mise en place du cadre règlementaire
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La salle de conférence de l’UNOWAS à Dakar a abrité ce jeudi 1er août 2024, une Journée de réflexion sur la qualité de l’éducation. Cette rencontre de haut niveau, initiée par le président du groupe AGORA Gaspard Onokoko Onosal, a vu la participation du Directeur de l’Afrique de l’Ouest de l’UNESCO, Dimitri SANGA, des Inspecteurs des académies, des Inspecteurs de l’Éducation et de la Formation, des enseignants et des élèves. Sur le thème : « Créer un nouveau rapport. Contribuer à l’amélioration des curricula par le gouvernement scolaire », cette journée de réflexion, a été l’occasion pour Monsieur SANGA de magnifier les efforts du gouvernement du Sénégal pour la mise en place du cadre règlementaire qui encadre la prévention et la lutte contre les violences en milieux scolaires.
Présidant la cérémonie d’ouverture de la Journée de réflexion, le Directeur de l’UNESCO, Dimitri Sanga, est revenu avec des chiffres à l’appui sur les violences en milieux scolaires. À en croire M. SANGA, «Notre système éducatif fait face à plusieurs défis notamment la question de la violence en milieux scolaires ». « La violence nourrit à la vie des millions d’enfants à travers le monde. Selon le livre de la prévention de la violence à l’école publié en 2019 par l’OMS environ 50% des enfants âgés entre 2 et 17 ans, ont été victime d’une forme de violence que ça soit physique (…) aux cours de ces années. Au Sénégal, une autre étude qui a été réalisée sur la sécurité, le bien être des élèves réalisée par IFRD (institut de la formation et de la recherche démocratique) basée au Cameroun, l’Unicef et Plan international Canada. Cette étude a été publiée en 2022 et elle révèle que près de 9 enfants sur 10 ce qui nous amène à peu près à 87%d’enfants déclarent avoir subi une forme de violence depuis le début de l’année scolaire » , révélera le Directeur de l’Afrique de l’ouest de l’UNESCO.
En ce qui concerne, rapporte-t-il, « les violences psychologiques, selon les dernières études, les résultats montrent que 70% des enfants ont subi en vérité cette forme de violence émotionnelle. Selon la même étude toute forme de violence et de harcèlement post scolaire porte atteinte aux droits à l’éducation de l’enfant ». «Les manifestations de ces violences à l’école sont multiples et diverses alors qu’aucun pays ne peut assurer une éducation de qualité inclusive. Si les élèves sont confrontés à la violence dans les écoles (…) C’est pourquoi, nous saluons les efforts du gouvernement du Sénégal pour la mise en place du cadre règlementaire qui encadre la prévention et la lutte contre les violences en milieux scolaires. Parce que cela contribue à améliorer le cadre et les performances des élèves en milieu scolaire », a magnifié M. SANGA.
S’agissant du thème, le Directeur de l’UNESCO rappelle qu’il « vise à renforcer le rôle des gouvernements scolaires dans la lutte contre la violence en milieux scolaires et s’inscrit très bien dans l’action de l’UNESCO ». M. SANGA d’ajouter, « Je veux juste rappeler à ceux qui l’ont oublié ou qui ne savent pas que le préambule de l’acte constitutif de l’UNESCO stipule et je cite : « les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes c’est dans l’esprit des hommes qu’ils doivent être élevés les défenses (…) ».
Aussi depuis sa création en 1946, informe-t-il, « l’UNESCO s’investit comme mission principale; (…), l’éradication de la pauvreté, le développement durable, le dialogue interculturel par l’éducation et les sciences et finalement la culture de la communication ». «Vous conviendrez avec moi que l’accomplissement de ces missions passent inéluctablement par l’école, constitue un terreau fertile où il est possible d’évoluer les mentalités notamment face à la violence. L’encadrement, l’apprentissage et les programmes d’éducation permettent d’impliquer les enfants la compréhension des droits de l’homme, l’égalité entre les sexes, les valeurs et le respect des liens de solidarité ainsi que (..) mais aussi promouvoir la paix à l’échelle communautaire, l’échelle nationale et l’échelle mondiale », a souligné le Directeur de l’UNESCO en marge de l’ouverture de la rencontre.
Il conclut en ces mots, « Il est donc de notre responsabilité collective de en collaboration avec vous les parties prenantes du système éducatif, les acteurs du système afin de fournir à nos enfants un environnement sûr et inclusif. Cela passe par la mise en place des programmes qui s’adaptent efficacement aux défis actuels ainsi qu’une organisation des écoles ».
Le Directeur de l’UNESCO Dimitri SANGA, a aussi rassuré le gouvernement de son soutien de l’atteindre les objectifs dans le système éducatif. « Du côté de l’UNESCO, je m’engage à continurr à vous accompagner à tout instant pour que nous puissions bâtir un système éducatif sénégalais qui permet le pays de se positionner sur le chemin de (…) », a-t-il déclaré devant les acteurs de l’école sénégalaise, remerciant le président du groupe AGORA. « Je ne saurai terminer mon propos sans remercier vivement la confiance placée en l’UNESCO et le travail acharné de Monsieur Gaspard Onokoko qui est le président du groupe AGORA ainsi les équipes du ministère qui ont travaillé inlassablement pour préparer cette journée », se réjouit le Directeur de l’Afrique de l’ouest de l’UNESCO à Dakar.
Par Senpresse.net
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