CAP SKIRRING CET ENDROIT DE LA PLAGE BIEN « NOYADOGÉNE » !: Comme Moise « sauvé des eaux », Une histoire pas comme les autres !
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Une histoire abracabrantesque et terrifiante hier soir vécue à la plage du Cap Skirring à cet endroit précis qui fait « ligne Magino » entre deux prestigieux réceptifs de la place. C’était au niveau de ces rochers qui rappellent à bien des égards la roche tarpeienne destinée aux damnés et condamnés de la terre. Hier, après ma partie de mon sport vesperal au quotidien et arrivé là, j’ai été saisi par une forte envie d’un bon bain de baignade, question de flirter un peu avec les rochers immergés. Après quelques brasses faciles, avec l’eau juste à la ceinture, grande fut ma surprise de me retrouver soudainement dans ce que les océanographes appellent une baïne; une sorte de cuvette ou piscine naturelle, qui en marée haute ,se transforme en un véritable » Hadés » des noyades, car dans ces rochers en cas de noyade, les chances de survie sont quasi nulles en raison de la rage des vagues culbutant le naufragé dans un bourbier de banc de sable mouvant à la manière d’un rouleau compresseur dans un tourbillon infernal avec le vacarme terrorisant des houles déchaînées, impitoyables et implacables se ricochant sur le rivage pour y déverser leurs baves blanches ( ecumes)!
Votre fidèle serviteur, toujours au cœur de l’événement en a fait l’amère expérience, car étant l’acteur principal de ce récit apocalyptique. Un sale quart de lutte féroce, de résistance tenace et d’opposition courageuse contre la détermination de ces vagues enragés, déterminées à le déporter vers les profondeurs abyssales du » Ventre de l’Atlantique ». En voie d’épuiser mes différentes techniques de natation et mes forces , j’ai dû trouver ma bouée de sauvetage auprès d’un rocher immergé sur lequel, je me suis aggripé de toutes mes forces et malgré les assauts répétitifs des vagues de cette mer en furie j’ai tenu, le temps de respirer, reprendre ma lucidité et viser un autre rocher un peu devant. Mais là aussi, il fallait réfléchir par deux fois car dans cette aventure si la cible est ratée, je suis définitivement bon pour servir de proie aux animaux marins . Heureusement j’ai réussi le coup du salut comme sauvé par le psaume 22/23 , c’est selon les versions bibliques; » Quand je traverse la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu[ Eternel] es avec moi; ta houlette et ton bâton me rassurent ». Ainsi, je fus sorti de l’eau qui voulait mes os, pour constater que j’avais beaucoup de bobos surtout au niveau de la main droite et de mon genou gauche qui m’ont permis de bien serrer le rocher de mon salut.
Encore, votre souffle, retenez- le , cet endroit est bien éminemment » NOYADOGÉNE » , comme vous allez vous apercevoir vous-mêmes;
1er septembre 2013, un jeune scout lors de l’assemblée générale des scouts du Sénégal au Cap Skirring, du nom Gibert Sekěne Séne, porté disparu et le corps découvert que des jours plus tard, malgré d’intenses recherches menées. Il est enterré au cimetière catholique de Cabrousse. 2e; 2016, un jeune sapeurs-pompier, Ismaela Jean Faye, noyé ; 3e 2020; un touriste polonais ; 4e; 2921, un jeune élève en classe de 4e, Abdoulaye Ndiaye , venu de Ziguinchor; 5e; deux corps repêchés sans vie de nationalité gambienne, et tout récemment, m’aurait- on renseigné hier soir, un jeune garçon de Ziguinchor encore juste après cette fête de la Tabaski. Incontestablement, les pertes de vies sont énormes et récurrentes à cet endroit et nécessitent d’y convoyer tous les mystiques du monde pour des séances d’exorcismes à même d’y conjurer le » genie » maitre- noyeur, maître des céans de cette partie de l’océan pour préserver des vies!
En attendant, une vigilance accrue doit être de mise aux fins de renforcer la sécurité publique à ce niveau car nos sommes en vacances d’été, période de grandes vacances scolaires et de forte canicule. À cette occasion, les plages sont littéralement prises d’assaut par les baigneurs débouchant des quatre points cardinaux du pays et d’ailleurs.
Par ailleurs, votre fidèle serviteur était là ce jour fatidique là, comme tous les précédents pour un meubler son temps par le sport, pour ne pas être rongé par l’oisiveté en raison de la cessation de travail des agents des collectivités territoriales en mouvement de grève illimité pour revendiquer la revalorisation de leur travail et sortir ainsi de la précarité professionnelle où ils se meuvent et se meurent à petit feu, à l’indifférence quasi générale de tous.
Je me saisis de cette occasion pour réitérer mon ancrage total au projet novateur du nouveau régime porteur d’espoirs réels de mise à terme de la souffrance collective des communautés nationales et porté par le duo magique du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et du Premier ministre Ousamane Sinko dans une parfait cohérence et osmose comme deux vases communicants. Les travailleurs des collectivités territoriales nationales auxquels je m’identifie, estiment qu’avec vous, y a moyens de mettre fin à leur souffrance , leur faire retrouver leur dignité, leur rendre le sentiment de fierté d’être des travailleurs de l’Etat à part entière et non celui des travailleurs de l’Etat, entièrement à part! Ils ont envie de reprendre le travail avec un amour de travailler car le travail, nous éloigne ; à la suite de Voltaire, de trois maux; » Le vice, l’ennui et le besoin » ! Ces travailleurs sont de vrais patriotes rompus à la tâche car conscients que le développement national passe forcément par le développement des territoires. J’estime très modestement que la mise en synergie des différentes régies financières nationales permettrait facilement de mobiliser le montant prévu à cet effet et dont tout le processus a été minutieusement mené et stabilisé et n’attend la volonté politique. Et d’ailleurs dans les mécanismes de gouvernance des collectivités territoriales, il est dans l’ordre normal devant certains besoins cruciaux , qu’on procède à des virements de crédits , ça peut aussi inspirer l’Etat central pour répondre à une demande cruciale d’une partie de son démembrement et tourner la page.
VIVEMENT LE PROJET PASTEF POUR UN NOUVEL ORDRE NATIONAL DE 100 ANS !
Par André MENDY
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