Babacar Diedhiou demande à la justice de poursuivre Badara Gadiaga et dénonce la lenteur des dossiers

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Bacary Diédhiou  a interpellé le ministre de la Justice sur plusieurs points qui concernent son département. « Les Sénégalais disent que la justice est lente, que l’Assemblée nationale vous a donné la liste des membres de la Haute cour de justice. Mais jusque-là, ils attendent des actes concrets. Le dossier Force Covid-19, la question du Prodac, car à part Mamina Daffé qui croupit en prison, les cerveaux se pavanent encore dans les salons de la condescendance. Les Sénégalais disent, c’est injuste. Les Sénégalais pensent que vous avez peur d’affronter les véritables questions pour lesquelles ils ont sanctionné le régime de Macky Sall et supposent que votre département fait dans le dilatoire. Mais je pense que vous attendiez seulement le vote de cette loi. À partir d’aujourd’hui,  nous vous donnons tous les leviers. Et je pense aussi que ce ne sont pas les agitations d’un groupuscule de personnes dans une intercoalition Takku-Walu et certains députés qui se disent non-alignés. Mais ces agitations ne pourraient pas nous perturber », a dit le parlementaire au garde des Sceaux en séance plénière, dans le cadre de l’examen de la loi portant interprétation de la loi d’amnistie.

Aux opposants, Bacary Diédhiou leur  dira : « vous ne pouvez pas nous avoir frappés,  torturés, emprisonnés, tués et vouloir être nos conseillers. Cela n’a pas de sens. Je suis originaire de Bignona. Un département qui a payé le plus lourd tribut,  parce que c’était un champ de tir. Le goudron noir du rond-point Émile Badiane était devenu rouge du sang des martyrs. Le peuple a besoin de justice. »

Le député a terminé par le rapport de la Cour des comptes de 2017 et invite l’État à poursuivre les falsificateurs de diplômes . « À la page 143 et au point 2.7, on parle de production de faux diplômes. Les éducateurs que nous sommes et acteurs du système éducatif disons non à la falsification de diplômes. Les faussaires doivent être poursuivis. Si vos prédécesseurs ne l’ont pas fait, dans le cadre de la continuité de l’État,  nous vous interpellons en tant que ministre et garde des Sceaux.  Nous interpellons également le directeur général du Cices. Quand la Cour des comptes donne des recommandations, vous avez le devoir moral d’aller dans ce sens. Sinon vous encouragez ceux qui jettent le discrédit sur les diplômés sénégalais ».

Par Seneweb.com

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